Informations Professionnelles (Café N° 23)
- François Jarraud -
Le Café continue !
Nos appels n'ont pas été
vains. Grâce
à votre soutien,
complété par une
modeste
subvention, le Café pourra
survivre en 2002-2003. Merci de
votre appui ! Si vous ne l'avez pas
encore fait, il est temps de
nous aider à passer de la survie
à la vie
difficile.
http://www.cafepedagogique.net/di
vers/nousaider.php3
Faites un tour au Comptoir
Le Café pédagogique a son
forum, ou plutôt,
son "comptoir". Parmi les thèmes
abordés ces
derniers jours : les TPE en langues, le
programme de TS, les TPE
en STT, le B2i, l'agrégation de
lettres modernes, les
emplois jeunes en CDI, le brevet en 2003
etc... Venez, voyez et
bavardez !
http://www.cafepedagogique.net/fo
rums
Hourtin : les TICE ont-elles un
passé ?
Le Café pédagogique publie
une page spéciale
sur l'Université
d'été de la
communication
d'Hourtin. A lire également,
l'éditorial de
Caroline d'Atabekian.
http://www.cafepedagogique.net/di
vers/hourtin23/
http://www.cafepedagogique.
net/edito
Rentrée : les programmes
Le CNDP met en ligne les documents
d'application et
d'accompagnement des nouveaux programmes
du primaire (langues,
littérature, maths) et du
lycée
(littérature, maths, SVT).
http://www.cndp.fr/doc_administra
tive/zoomadmin/accueil.htm
Rentrée toulousaine
L'académie de Toulouse met en
ligne un dossier
"rentrée" : déclarations
ministérielles,
textes officiels, examens et
diplômes, revue de presse
etc..
http://web.ac-toulouse.fr/doc/ren
tree/rentree.html
L'essentiel de la rentrée
Le CNDP regroupe en quelques pages les
principales
nouveautés de la rentrée
concernant les programmes,
les nouveaux dispositifs,
l'évaluation et la vie
scolaire.
Des pages utiles, en attendant le
dossier "Rentrée" du
Café qui paraîtra le 15
septembre.
http://www.cndp.fr/doc_administra
tive/essentiel/
En marge de la rentrée
Les médias se font l'écho
des difficultés
locales. Libération du 7
septembre a publié deux
tribunes qui vont un peu au-delà.
Mouloud Akkouche se fait
l'écho du racisme ordinaire de "
la France d'en Bar " un
jour de rentrée. Joël
Zaffran (sociologue, Bordeaux
II) dénonce les mesures
sécuritaires de la loi
Perben. " Ce n'est pas en tenant les
parents en suspicion, en
raccompagnant manu militari les
élèves à
l'école, ou encore en
stigmatisant un peu plus les
familles en difficulté que
l'institution scolaire pourra
assurer pleinement son rôle
éducatif et
socialisateur... L'élève
qui zappe les cours ou qui
fait l'école buissonnière
est aussi celui qui tente
de préserver un moi profond,
devenu, pour l'individualisme
moderne, le dernier bastion de la
liberté dans un ordre
éducatif qui, par le truchement
de ses institutions,
réprime, encadre, refoule et
enrégimente sa
jeunesse, et qui trouve dans le temps
libre les moyens d'une
contention sociale ".
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=51625
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=51621
Rentrée : un dossier pour les
parents
Le ministère de l'économie
informe les parents sur
les réglementations et les
dernières tendances de
la consommation.
http://www.service-public.fr/accu
eil/education_rentree2002_conso.html
- LE SYSTEME
EDUCATIF [ Haut
]
Luc Ferry dévoile son
programme
"Remettre l'école sur le chemin
du progrès".
C'est par cette formule que Luc Ferry et
Xavier Darcos ont
présenté leur programme le
2 septembre.
Les ministres tracent le portrait d'une
école "en crise
des savoirs, des valeurs et des
modèles de
référence", voir "à
bout de
souffle". Ils soulignent les mauvais
résultats du
système éducatif :
stagnation des résultats
du primaire au secondaire, maintien de
nombreuses sorties sans
qualification. Pour autant ils se
refusent à lancer une
énième réforme mais
annoncent "une
nouvelle gouvernance de
l'école".
De quoi s'agit-il ? D'abord de "rendre
l'Ecole à la
Nation" pour la déconcentrer.
Ensuite de profiter du
large renouvellement des enseignants
dans les dix années
à venir pour "répartir
différemment les
postes" et faire évoluer le
métier.
Dans l'immédiat, les ministres
annoncent la mise en place
d'un plan de prévention de
l'illettrisme : outre
l'augmentation des horaires de lecture
et écriture
à l'école, le
ministère assurera la
diffusion d'un guide
méthodologique destiné
aux
maîtres de CP dès ce
trimestre.
Au collège, les ministres
initient "une relecture"
des programmes de façon à
"mieux harmoniser les
différentes disciplines
enseignées en donnant du
sens et de la cohérence à
la juxtaposition des
savoirs". Des groupes d'experts,
dirigés par N. Le
Douarin, R. Rémond et P. Joutard,
se chargeront de cette
"relecture". Au delà, les
ministres souhaitent rapprocher
collège et enseignement
professionnel et valoriser
globalement l'enseignement
professionnel.
Une dernière partie du programme
ministériel
concerne le civisme. Les ministres
souhaitent "restaurer la
paix à l'école" et pour
cela favoriser les
classes relais et les ateliers relais
animés par des
associations complémentaires de
l'école. Ils
lanceront début 2003 un "livret
de l'engagement" qui
proposera aux jeunes des
activités concrètes.
http://www.education.gouv.fr/pres
se/2002/rentreedp.htm
Hourtin : Luc Ferry et les TICE
Le nouveau ministre de la Jeunesse, de
l'Education nationale et
de la Recherche était hier
à Hourtin pour
rencontrer la communauté des
technologues. Le ministre
s'est encore peu exprimé sur la
question des TICE ; la
technique n'est pas le sujet de
prédilection du
philosophe. C'est donc d'autant plus
méritoire de la part
de Luc Ferry d'être ainsi descendu
dans l'arène,
avec une évidente ouverture
d'esprit, sans la protection
d'un discours convenu écrit par
un conseiller. Ce
ministre-là ne nous assommera pas
avec des litanies.
Pour commencer, il souligne que la
situation des TICE en France
lui semble meilleure qu'on ne le dit
souvent. L'Education
Nationale n'a pas traîné
les pieds sur ce front et
il approuve les initiatives de ses
prédécesseurs.
Pour lui, la présence des
ordinateurs et d'Internet
à l'école est une question
qui ne se discute pas,
quoique l'on en pense. C'est notre
devoir d'équiper les
établissements, de former les
élèves, les
étudiants et les enseignants :
c'est à cela que
servent le B2I et le C2I.
Mais, car il y a un mais... Ici, c'est
le philosophe qui prend la
place du ministre. De l'exposé
qui suit, il ressort que la
science et la technique, chargées
initialement par les
philosophes des Lumières
d'apporter aux hommes la
liberté et le bien-être,
ont fini, après deux
siècles, par leur
échapper. Renversement : nous
craignons aujourd'hui que la science et
la technique nous
conduisent à la servitude sur une
terre ravagée.
Pour en savoir plus, on se reportera
à Heidegger et
à son concept de " monde de la
technique ". Luc Ferry
s'appuie sur cette idée d'une
technique oublieuse de ses
finalités humanistes pour nous
interpeller : les TICE
n'auraient-elles pas, elles aussi,
oublié leurs
finalités pédagogiques
?
Il donne deux exemples pour illustrer
ses doutes. Grâce
à Internet, on peut
accéder à
d'énormes bibliothèques en
ligne. Mais en quoi cela
est-il utile à un enfant qui ne
lit pas même cinq
livres par an ?
On numérise aujourd'hui les
manuels scolaires pour les
mettre dans des cartables
électroniques qui
pèsent
moins lourd que les vrais cartables.
Mais un tel transfert est
forcément appauvrissant s'il ne
se fait pas dans une
écriture propre au
multimédia. Et Luc Ferry doute
que cette écriture existe
aujourd'hui ; même si l'un
de ses collaborateurs lui signale que
l'IRCAM a
créé un CD-ROM sur les
musiques
électroniques semblant
répondre à ces
conditions. Modestement, il rappelle
qu'il a lui-même
tenté de " faire de la
philosophie " à la
télévision, sans jamais y
parvenir de façon
satisfaisante.
La balle est ainsi envoyée dans
le camp des partisans des
TICE : montrez-nous des outils
enthousiasmants, prouvez-nous leur
utilité pédagogique. Nous
avons de l'ouverture
d'esprit conclut le ministre.
http://www.premier-ministre.gouv.
fr/fr/p.cfm?ref=34904
Politique(s) ministérielle(s)
Le décret définissant les
attributions du ministre
de la jeunesse, de l'éducation
nationale et de la
recherche précise qu'il "
participe à la
promotion et à la diffusion des
nouvelles technologies..
et met en oeuvre la politique du
gouvernement en faveur de
l'utilisation et de la diffusion des
nouvelles
technologies."
Le 3 juillet, on apprenait la nomination
de trois nouveaux
recteurs : Patrick Gérard
à Bordeaux, Bernard
Dubreuil à Nantes et Alain Morvan
à Lyon.
Le 5 juillet, selon un communiqué
du SGEN CFDT, qui
déplore cette décision,
Luc Ferry a prononcé
soudainement la suppression du Conseil
national de l'innovation
pour la réussite scolaire
(CNIRS). Ce conseil,
créé en octobre 2000,
avait pour mission de
repérer les innovations
pédagogiques de
façon à en permettre la
généralisation. Sa
suppression brutale pourrait
être interprétée
comme une condamnation des
pratiques innovantes soutenues par le
CNIRS depuis deux ans.
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENX0200112D
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020703114643.7ioobbcc.html
http://www.education.gouv.fr/inno
vation/accueil.htm
http://www.lexpress.fr/Express/In
fo/France/Dossier/raffarin/dossier.asp?id
a=342825
Les aides-éducateurs feront bien
la rentrée
Dans le cadre de la loi sur les
contrats-jeunes, la commission
des affaires culturelles de
l'Assemblée a
décidé de prolonger
jusqu'au 30 juin 2003 les
aides-éducateurs embauchés
en 1997. Le texte,
adopté en première
lecture, sera discuté les
30 et 31 juillet.
http://www.assemblee-nationale.fr
/12/dossiers/emploi-jeunes.asp
X. Darcos promet le maintien des
aides-éducateurs
Dans un entretien publié par Le
Monde, Xavier Darcos,
interrogé surla disparition des
emplois jeunes, a
déclaré : "Nous trouverons
un moyen pour que les
services rendus par les
aides-éducateurs continuent
d'être accomplis. Mais le
problème ne se posera pas
avant la rentrée 2003 puisque les
20 000 emplois-jeunes
qui devaient partir au cours de cette
année scolaire
pourront voir leur contrat
prolongé jusqu'en
juin."
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--288786-,00.html
Souffle au coeur du système
Auditionné par la commission des
affaires culturelles,
familiales et sociales de
l'Assemblée nationale le 17
juillet, Luc Ferry a
déclaré : "Je n'ai
jamais
perçu la formule
"l'élève au centre de
l'école" comme étant
pertinente... Il faut mettre
au coeur du système les relations
entre le savoir, les
élèves et les
enseignants." Le ministre
souhaite un grand débat
législatif pour fixer les
grandes missions de l'école.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020717155901.6vbyks95.html
Mieux orienter les bacheliers
Dans une tribune du Monde du 4 juillet,
Luc Ferry rappelle que
"seulement 45 % des étudiants
français
obtiennent leur DEUG en deux ans". Pour
remédier
à ces échecs, "il est
urgent d'agir en vue d'une
meilleure orientation des bacheliers. Il
faut améliorer
l'accueil des étudiants, qui
doivent être mieux
encadrés tout au long du premier
cycle, notamment dans le
cadre du tutorat ou des monitorats". Le
ministre recommande
d'accepter en priorité en BTS les
bacs professionnels et
les bacs technologiques.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3232--283595-,00.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020704181854.4tx4vqoq.html
Pseudo-Enterrement mouvementé
pour le CNIRS
Le Monde du 9 juillet s'est fait
l'écho de nombreuses
réactions à la suppression
du Conseil national de
l'innovation pour la réussite
scolaire. Francis Oudot,
président de l'Andev, regrette
"un espace de
libre-échange du milieu
éducatif", tandis que
l'ICEM Freinet souligne "l'absence de
volonté politique
pour sortir de l'inertie". Dans une
dépêche AFP,
Gaby Cohn-Bendit craint que "la
décision de supprimer
le Conseil de l'innovation (porte) un
coup d'arrêt à
l'innovation. Le ministre sait
très bien que s'il n'y
avait pas eu de volonté politique
forte face aux recteurs
et aux administrations, la vingtaine
d'établissements
expérimentaux dont nous avons
encouragé la
création pour enseigner autrement
à des
élèves décrocheurs,
n'auraient jamais vu le
jour".. Une crainte partagée par
A.-M. Vaillé
dans un entretien paru dans
Libération. Elle y redoute
"l'abandon de l'innovation et le retour
de la figure de
l'enseignant qui invente seul dans son
coin sans aucune
reconnaissance".
Le ministre a confirmé le
maintien des 12
établissements innovants soutenus
par le CNIRS. Mais coup
de théâtre fin juillet : un
article de
Libération du 20 juillet informe
finalement du maintien de
ce conseil.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--284211-,00.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020710114811.fcc6kq2o.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020709173243.9lv8zxhu.html
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=40542
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=42962
Suspension des langues
régionales
Le Conseil d'Etat a ordonné le 15
juillet la suspension de
la mise en place de l'enseignement en
langues régionales
par immersion dans les
établissements publics. Il a
également jugé
illégale l'intégration
des écoles Diwan dans
l'enseignement public.
Réagissant à ces
décisions, Jack Lang y voit
"une conception centraliste, parisienne
et dogmatique de la
culture et du savoir".
http://www.service-public.fr/accu
eil/education_immersion.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_empl
oi_020715174609.lbyu6usp.html
Quel budget pour l'éducation
nationale ?
C'est un budget de l'éducation
largement amputé
qu'Emmanuel Davidenkoff a
présenté dans
Libération du 31 août.
Aucune création de
poste n'aurait lieu dans le secondaire,
alors que 4000
étaient attendus et 5000 emplois
de surveillants seraient
supprimés. Ces restrictions
pourraient freiner la mise en
place des réformes (IDD en
collège, enseignement
des langues dans le primaire). Le budget
sera officiellement
connu fin septembre.
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=50265
Rigueur pour l'école
Le Monde du 4 septembre analyse le
budget 2003. Si celui de
l'Education nationale est en hausse de
2,08%, le volume d'emploi
devrait diminuer du fait de la
suppression 5600 postes de
surveillants. Des menaces pèsent
également sur les
aides-éducateurs. Si Xavier
Darcos reconnaît leur
utilité et souhaitent relever
leur salaire, on ne sait
toujours pas comment ces emplois seront
maintenus.
"Au plus tard début 2003, nous
allons travailler avec
notre propre administration, et avec le
ministère du
budget, pour créer une nouvelle
structure, un nouveau
statut" affirme le ministre.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--289073-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--289037-,00.html
Un budget contesté
Plusieurs organisations jugent
sévèrement le projet
de budget de l'éducation
nationale. Le SNES parle de
"projets catastrophiques pour le second
degré". Le
SGEN-CFDT estime que "l'investissement
éducatif semble
abandonné" et souhaite "une
politique
ambitieuse" pour l'école. Pour la
FCPE, " si
quelques pistes tracées par le
Ministre méritent
attention, celles-ci perdent toute force
de conviction dès
lors que le silence persiste sur ces
engagements
budgétaires correspondants.
Tenter de justifier des
comptes d'apothicaire en recourant
à quelques
considérations
pédagogiques de circonstance ne
peut
gommer la réelle contrainte qui
s'impose à ce
Ministère".
http://www.snes.fr
http://www.sgen-cfdt.fr
http://www.fcpe.asso.fr/article.a
spx?id=163
Les statistiques du système
éducatif
Le ministère publie
l'édition 2002 des
"Repères et
références statistiques
sur les
enseignements. En 12 chapitres,
l'ouvrage propose toutes les
données de base relative au
système éducatif
: enseignement primaire, secondaire et
supérieur, mais
aussi apprentissage, les examens, les
étudiants, la
formation continue.
http://www.education.gouv.fr/dpd/
rers/repere.htm
Les classes préparatoires en
hausse
Selon une étude officielle, plus
de 70.000 jeunes
étaient inscrits en 2001-2002 en
classes
préparatoires. Alors que les
effectifs des classes
économiques et commerciales se
stabilisent, les classes
scientifiques et littéraires
connaissent une
légère progression.
Cependant la parité
reste à établir : les
filles restent
confinées dans les classes
littéraires et
économiques.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0236.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Chute continue des effectifs
étudiants
Début 2002, les
universités françaises
comptaient 22.500 étudiants de
moins qu'en 2001. Le nombre
d'inscrits en premier cycle a
baissé de 3,5% en un an.
Cette diminution touche toutes les
disciplines mais est
particulièrement forte en
langues, droit, et SVT.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0239.pdf http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Effectifs en baisse en
université
Une brochure ministérielle le
montre : en 2001, le nombre
d'inscrits dans l'enseignement
supérieur a diminué
de 1%. La baisse a été
particulièrement
sensible dans le premier cycle
universitaire (-4%). Mais elle a
touché également les STS,
les IUT et le second
cycle universitaire. On s'attend
à une nouvelle baisse des
inscriptions en université en
2002. Cette situation tient
compte ds fluctuations
démographiques mais aussi, en
amont, du nombre de bacheliers et des
choix des étudiants
vers des formations plus courtes.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0231.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
20,8 élèves par classe
Selon une étude
ministérielle, chaque enseignant
a
en charge en moyenne 20,8
élèves. Ce calcul tient
compte du fait qu'un tiers des heures
d'enseignement sont
effectuées en groupe et non en
classe entière. On
observe cependant de fortes
disparités. Ainsi ce nombre
est égal à 15,6 en
lycée professionnel, 22,8
en lycée, 22,6 en
collège.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0240.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
La violence scolaire, souci
européen
La Commission européenne propose
depuis 1997 des actions
de coopération en matière
de lutte contre la
violence scolaire. Son site rappelle la
politique
européenne (l'initiative "
Violence à
l'école ") et propose documents
et liens utiles.
A noter, à propos du racket,
l'initiatives du sites
Momes.net qui a ouvert un forum
où les jeunes
témoignent et échangent
sur ce fléau. " Moi
je me suis fais racketer il y a un
instant et je voulais dire
à ceux de mon cas, dites le tout
de suite à vos
parents ".
http://europa.eu.int/comm/educati
on/violence/home_fr.html
http://www.momes.net/forum/racket
.html
Un nouveau jugement négatif sur
l'école
Le Monde du 27 juin publie les
résultats d'une
enquête du CREDOC
réalisée à la
demande de la CNAF. Selon elle, 60% des
Français estiment
que l'école n'est plus capable de
former les enfants.
Cette étude vient après
une enquête
réalisée par CSA pour
l'UNAPEL qui
révélait que deux parents
sur trois avaient une
vision négative de
l'école.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--282609-,00.html
http://www.csa-tmo.fr/fra/dataset
/data2002/opi20020503b.htm
L'informatique à l'école
vue par 01net.
Chaque rentrée voit fleurir les
articles sur les TIC
à l'école. 01Net
réunit un dossier fort
critique : enseignants mal
formés, matériel
insuffisant, absence de pilotage, "la
France peut mieux
faire". 01Net interroge Xavier Darcos
qui souhaite
"identifier les bonnes pratiques et les
mettre en avant".
La revue ne manque pas d'interroger les
constructeurs et
éditeurs du marché de
l'éducation qui
souhaitent des maîtres mieux
formés. (Information L.
Behocaray).
http://www.01net.com/rdn?oid=1914
68&thm=UNDEFINED
Le concours général
Les résultats du concours
général sont
publiés sur le site
ministériel.
http://www.education.gouv.fr/pres
se/2002/concgendp.htm
Le bac
Retrouvez sujets et corrigés des
bacs
généraux et technologiques
à ces adresses
:
http://www.tf1.fr/examens/
TF1
examens
http://www.lemonde.fr/education/b
ac_corriges/
Le
Monde
La RTT dans l'éducation
nationale
Un encart spécial fixe les
règles d'application de
la réduction du temps de travail
pour plusieurs
catégories de personnel
non-enseignant de
l'éducation nationale.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/31/encart.htm
- VIE
PROFESSIONNELLE [
Haut ]
Des enseignants inquiets
C'est un tableau contrasté mais
assez sombre des
enseignants du second degré que
dresse une nouvelle
étude de la DPD
(ministère). Basée sur
un
échantillon de 955 personnes,
elle montre des enseignants
inquiets de leur avenir. Ainsi 40%
d'entre eux craignent une
nomination dans un établissement
difficile. 94% estiment
qu'on "leur demande de plus en plus de
choses" même si 86%
reconnaissent que le métier c'est
autant éduquer
qu'instruire. 85% des enseignants
estiment qu'ils ne sont pas
assez reconnus dans la
société et 20% envisagent
de
quitter le métier.
D'après cette étude, un
quart des enseignants
utilisent Internet pour préparer
leurs cours mais 7%
seulement s'en servent en cours, souvent
faute de formation.
Une autre étude (Note 02.32)
s'est
intéressée à
l'évolution des corps
d'enseignants du second degré.
Les 372.237 professeurs
concernés ont un service moyen de
17,8 heures dont 16,8 h
d'enseignement.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0233.pdf
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0232.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Responsabilité des enseignants
La Cour de cassation vient de donner son
verdict dans l'affaire
du Drac (voir L'Expresso du 6 juin).
Celle-ci posait la question
de la responsabilité individuelle
des enseignants dans cet
accident. Les enseignantes avaient-elles
commises une faute
caractérisée en exposant
les enfants à un
risque qu'elles auraient dû
connaître ? La Cour
estime que non et relaxe l'institutrice
et la directrice.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020618131156.385upqnd.html
Concours
Le B.O. spécial n°14 est tout
entier consacré
aux concours de recrutement de
personnels enseignants,
d'éducation et d'orientation des
lycées et
collèges ainsi qu'aux concours
réservés et
au concours de recrutement des
professeurs des écoles. On
y trouvera notamment les calendriers des
épreuves, les
conditions d'inscription, le
déroulement des
épreuves, les instructions
concernant ces concours.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/special14/default.htm
Concours : parisianisme et
féminisation
Le ministère publie une
étude sur les 19.770 postes
mis aux concours à la session
2000. Premier enseignement,
le nombre d'admis diminue, suivant en
cela le nombre de postes
offerts. Le nombre de ressortissants
européens (espagnols,
allemands et italiens) a
également chuté : ils
représentent 1% des candidats.
Les femmes
représentent 57% des candidats en
moyenne, mais plus de
80% en documentation, lettres et
langues. Tous concours
confondus, près d'un
lauréat sur quatre vient de
région parisienne, ce qui est
déjà beaucoup.
Mais Paris produit un admis sur deux
à
l'agrégation.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0241.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Concours Les rapports des jurys
Les rapports des jurys des concours 2001
sont
édités par le CNDP.
http://www.cndp.fr/brochadmin/
Un logo pour les émissions libres
de droit
Désormais plus d'excuse ! Les
émissions de France 5
libérées de droits pour
une utilisation en classe
seront clairement signalées par
un logo (une
vidéocassette). Ce logo devrait
également retenir
l'attention des enseignants en leur
signalant des
émissions particulièrement
adaptées aux
besoins du monde éducatif. En un
an, les émissions
ainsi libérées de droits
représentent une
centaine d'heures de programmes. Citons
par exemple : des
magazines (Va savoir), des séries
(Le monde d'Etienne,
etc.), des documentaires (la guerre
d'Algérie etc.).
http://www.france5.fr/education/
Interdisciplinarité et ouverture
à
l'international
Le B.O. du 25 juillet invite les
établissements à
utiliser les programmes européens
Socrates et Leonardo da
Vinci pour mener des projets
interdisciplinaires (PAC, TPE, PPCP,
itinéraires de découverte
etc.). Plusieurs exemples
sont proposés ainsi que la liste
des thèmes des
projets Comenius en 2002.
http://www.education.gouv.fr/bote
xte/bo020725/MENE0201654N.htm
L'école et la diffusion
d'Internet
Le dernier numéro d'Insee
Première, le quatre pages
de l'INSEE, est consacré à
l'utilisation des
nouvelles technologies par la population
française. La
moitié des Français de 15
ans et plus ont
déjà utilisé un
ordinateur, un tiers
Internet. Des chiffres qui illustrent un
certain retard
français mais qui montrent
également une rapide
progression des TIC : 60% des
propriétaires de PC l'ont
depuis moins de 3 ans, 80% des
internautes surfent depuis moins
de deux ans.
L'école peut-elle combler ce
retard ? L'étude
montre que, globalement, les
accès publics ne compensent
pas le sous-équipement... sauf
à l'école. Si
20% des élèves n'utilisent
jamais les ordinateurs
de l'établissement, 50% le font
au moins une fois par
semaine. L'école a donc un
rôle essentiel de
transmission de la culture informatique
dans la population.
Malheureusement elle se distingue encore
par une utilisation
atypique d'Internet : beaucoup de
"surf", peu de courrier
électronique.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_f
fc/IP850.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Meirieu contre "l'école des
sorciers"
Dans une tribune publiée par Le
Monde le 2 septembre,
Philippe Meirieu fait sa rentrée
en appelant à un
recentrage du débat
pédagogique. " Sortir de la
"pédagogie du décret qui
régit
l'école des sorciers,
arrêter de croire qu'il suffit
de dire "Taisez-vous !" pour que les
élèves se
mettent au travail. C'est là
où la véritable
"laïcité" trouve son origine
et garde toute son
actualité : la
laïcité de la
Déclaration des droits de
l'homme... Voilà le
véritable clivage : il n'oppose
pas ceux qui, d'un
côté, défendraient
"les savoirs" et ceux qui,
par ailleurs, s'abîmeraient dans
la "pédagogie
compassionnelle"; il oppose ceux qui
considèrent
l'éducateur comme un être
qui doit "faire alliance"
avec l'élève contre toutes
les formes de
fatalité et d'adversité et
ceux qui traitent
d'abord l'échec, voire la simple
difficulté, par la
stigmatisation, l'exclusion, la
création de ghettos, la
répression. Il est temps de
revenir à ce choix et
d'analyser nos décisions
éducatives.. à la
lumière de cet enjeu". Une
analyse en réaction
à certaines mesures "simplistes"
récentes ?
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3232--288768-,00.html
La réforme selon Antoine Prost
L'Express du 29 août publie un
entretien avec Antoine
Prost. Pour l'ancien conseiller d'Alain
Savary "une vraie
différenciation
pédagogique reste à
inventer
au collège. Seules des
méthodes spécifiques
peuvent répondre à la
diversité des
élèves et aux
difficultés de certains.
Amener les jeunes à
développer des excellences
dans
le domaine culturel, comme la musique,
le dessin ou la
littérature, est aussi une
façon de diversifier et
de donner du sens à
l'école". Plutôt
qu'entamer une énième
réforme, A. Prost
invite le ministre à laisser "les
acteurs de terrain,
au gré des solutions qu'ils
trouvent, définir, par
tâtonnements et erreurs, la bonne
formule."
http://www.lexpress.fr/Express/In
fo/France/Dossier/educationnation/dossier
.asp?ida=350375
La Gay Pride dénonce l'homophobie
scolaire
"Dans le supérieur et surtout en
milieu scolaire, les
jeunes homos sont encore trop souvent
acculés à la
honte, au silence, au déni
d'eux-mêmes. Ils sont en
butte au mépris, aux insultes des
autres jeunes, à
l'ignorance affichée ou à
la condescendance des
adultes dans une institution qui
véhicule des
stéréotypes et se refuse
souvent à condamner
l'homophobie au même titre que le
racisme ou le
sexisme".Pour Patrick Comoy,
président d'une
association gay, l'école du
respect n'existe pas pour les
homos.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020628161958.ywum5lkr.html
En arrière toutes !
Un bond de plusieurs années en
arrière, c'est ce
qu'exigent les présidents de 16
associations de
professeurs spécialistes
regroupées dans la
"Conférence des présidents
des associations de
professeurs spécialistes".
Reçus en audience au
ministère le 26 juin, ils ont
demandé la suspension
des TPE et PPCP, l'arrêt des
itinéraires de
découverte, la suppression des
projets artistiques et
culturels (PAC) et l'augmentation des
horaires dans leurs
spécialités. Ils ont
également remis en
question les procédures de
passage des
élèves en classe
supérieure et
demandé l'arrêt de
l'introduction du contrôle
continu dans certaines épreuves
du bac.
Ces revendications sont émises
alors que la rentrée
est déjà organisée
et après que le
ministre se soit prononcé
clairement en faveur des
réformes. Elles prennent le
contre-pied de
l'évolution du système
éducatif depuis une
décennie et remettent en question
une orientation encore
plus ancienne vers les méthodes
actives. Certains des
dispositifs incriminés
connaissent un succès
certain auprès des
élèves. C'est le cas
des
TPE qui sont présentés
cette année par
près de la moitié des
candidats au bac
général alors qu'il s'agit
d'une simple option
facultative.
Parmi les associations signataires,
relevons l'association des
professeurs de philosophie de
l'enseignement public,
l'association des professeurs de
lettres, d'économie et
gestion ainsi que la
société des langues
néo-latines.
Contact : claudelob
ry@hotmail.com
Actualité
Un cahier, un crayon pour les
écoliers afghans
A l'occasion de la rentrée
scolaire, Solidarité
laïque organise jusqu'à la
fin du mois d'octobre une
collecte après des enfants pour
équiper les
écoliers afghans d'un minimum de
matériel
scolaire.
http://www.solidarite-laique.asso
.fr/enter/enter.htm
Actualité
Les nouvelles formations de
l'enseignement agricole
Le Monde du 5 septembre rend compte des
nouvelles formations
mises en place par les lycées
agricoles corréziens.
L'enseignement agricole
s'intéresse aux services
à
la population rurale ainsi qu'aux
activités proches des
néo-ruraux. En témoignent
les formations aux
métiers du golf (aussi bien
jardiniers que gestionnaires)
et la nouvelle licence professionnelle
de consultant rural. Une
évolution qui témoigne de
celle du monde rural.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3228--289166-,00.html
L'évaluation au coeur du
système scolaire
britannique
Un article du Temps de Genève du
28 juin rend compte de la
dernière décision du
Département de
l'éducation britannique :
dès l'âge de 7 ans,
les écoliers britanniques
pourront noter leurs
maîtres. Cette décision,
même s'il ne s'agit
pas de notation individuelle mais d'une
consultation globale,
suscite, on s'en doute, de fortes
réactions Outre-Manche.
Le quotidien suisse saisit l'occasion
pour présenter un
système éducatif qui a mis
l'évaluation des
établissements au centre de sa
politique pour concurrencer
l'enseignement privé,
évoluer et s'ouvrir sur la
société.
http://213.193.98.186/template/so
ciete.asp?page=8&contenuPage=&article=926
38&quickbar=
Apprendre avec les TIC au Luxembourg
Au Luxembourg la situation des TIC
évolue. Le pays
souhaite enrayer la fracture
numérique et intégrer
les TIC dans les disciplines. Pour cela
le Luxembourg envisage de
"mettre en réseau les enseignants
de tous les ordres
scolaires dans une communauté
virtuelle sur Internet
permettant des échanges
d'informations et de bonnes
pratiques professionnelles"; Un site
propose des informations
sur la politique en matière de
TICE ainsi que des signets
et des séquences pour
l'enseignement avec les TIC.
(Information Jos Berternes)
http://www.elabotic.lu
- LA LOI PERBEN ET LA
SECURITE [ Haut
]
Six mois de prison pour "traiter" un
prof
L'Assemblée nationale a
adopté
définitivement le 3 août la
loi sur la justice. On
le sait, celle-ci crée des
centres éducatifs
fermés pour les mineurs, instaure
des sanctions pour les
10-13 ans et facilite la
détention des 13-18 ans. Mais
le
projet de loi a été durci
par deux amendements
déposés par la
majorité.
Un premier amendement punit de 6 mois de
prison et de 7500 euros
d'amende les outrages adressés
à un membre de
l'équipe éducative quand
il est commis dans un
établissement scolaire ou
à l'occasion des
entrées et sorties des
élèves.
Un second amendement permet la
suspension des allocations
familiales quand un mineur est
placé en centre de
éducatif fermé. Ainsi est
crée une "sanction
familiale". Pour l'éditorial du
Monde du 3 août
"il ne s'agit pas de justice, mais
d'idéologie".
http://www.assemblee-nationale.fr
/12/dossiers/programmation-justice.asp
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--286568-,00.html
Courte justice pour tous, maigre justice
pour les mineurs
Le projet de loi sur la justice,
présenté au
conseil des ministres du 17 juillet,
accorde des droits nouveaux
aux victimes et des moyens
supplémentaires à une
administration qui en a bien besoin.
Mais ce projet contient des
mesures qui soulèvent dès
maintenant les
réserves de nombreuses
institutions, dont la Commission
nationale consultative des Droits de
l'Homme.
La CNCDH souligne l'affaiblissement du
pouvoir judiciaire permis
par ce texte. D'une part le projet
créé, pour les
"petits" délits, des "juges de
proximité"
temporaires qui n'auront ni la
compétence, ni
l'indépendance que le justiciable
est en droit d'attendre
d'un état de droit. Dans cette
perspective, la CNCDH
estime "beaucoup plus contestable
encore, l'attribution aux
juges de proximité.. d'une
compétence pénale
à l'égard des mineurs de
13 à 18 ans.. Elle
estime grave et injustifiée cette
remise en cause d'un
principe essentiel de l'ordonnance du 2
février 1945
relative à l'enfance
délinquante, celui de la
spécialisation de la justice des
mineurs, principe qu'a
ultérieurement consacré la
Convention
internationale des droits de l'enfant,
ratifiée par la
France". D'autre part le projet de loi
facilite et allonge la
détention provisoire. Il renforce
le rôle du
procureur de la République en
rendant son appel suspensif
de la remise en liberté d'un
détenu. Il
étend la comparution
immédiate à de
nombreuses infractions, ce qui n'est pas
une garantie de bonne
justice.
S'agissant des mineurs, le projet de loi
crée des "centres
éducatifs fermés" pour les
mineurs dès
l'âge de 13 ans, des "sanctions
éducatives"
dès l'âge de 10 ans et
donne la possibilité
au procureur de traduire devant le
tribunal dans un court
délai (moins d'un mois) certains
mineurs. Or on voit mal
comment la privation de liberté
pourrait permettre
l'insertion et l'éducation de ces
jeunes. Certes les
procédures actuelles ont
semblé parfois
inadéquates pour faire face
à certaines formes de
délinquance juvénile.
Ainsi un récent
numéro de VEI Enjeux signalait le
cas des
délinquantes mineures (S.
Lefrançois, n°128,
pp136 sqq.). Mais le texte
gouvernemental en arrive à
remettre en question l'approche
humaniste, républicaine
qui voit en l'enfant un justiciable
ayant droit à des
garanties supérieures et un
être éducable.
C'est cette perception de l'enfant qui
est mise en danger par le
texte.
Ainsi la FCPE, Amnesty, la Ligue des
Droits de l'Homme, le MRAP,
plusieurs syndicats d'enseignants et de
nombreuses autres
organisations, soulignent que "les
seules réponses
proposées aux jeunes en
difficulté passent par des
mesures pénales qui permettent
d'enchaîner une
sanction pénale dès
l'âge de 10 ans, un
placement sanction dans un
établissement, un placement en
centre fermé, la détention
provisoire à
partir de 13 ans et enfin la
condamnation à une peine de
prison. Dans ce dispositif, la prise en
charge éducative
n'a plus de place et sa
légitimité est
profondément attaquée..
C'est l'enfance qui est
niée à travers la
pénalisation dès
l'âge de 10 ans. C'est l'ensemble
des enfants, susceptibles
un jour ou l'autre d'un écart de
comportement, qui
pourront être sanctionnés.
Mais c'est aussi la
jeunesse issue des couches sociales les
plus
défavorisées et de
l'immigration qui sera la
première victime de ce projet".
Elles s'opposent
à ce projet de loi.
http://www.justice.gouv.fr/presse
/loiprogsomm.htm
http://www.commission-droits-homm
e.fr/binTravaux/AffichageAvis.cfm?IDAVIS=
670&iClasse=1
http://www.fcpe.asso.fr/article.a
spx?id=145
Loi symbolique ou apparence de loi ?
L'amendement à la loi Perben
punissant de 6 mois de prison
ou 7500 euros d'amende un outrage
à un enseignant
soulève de nombreuses
oppositions.
Ainsi la Confédération
syndicale des familles
dénonce "des mesures (qui)
conduisent à une
criminalisation des familles". Des
réactions
similaires se font entendre du
coté des syndicats
enseignants. L'UNSA-Education
dénonce "une vision
étriquée du
problème tendant à
faire
penser que la violence n'est pas un
phénomène
social mais un problème
individuel". La FSU parle "
d'effet d'affichage"
disproportionné. Pour
François Dubet, sociologue
spécialiste de la
violence scolaire, interrogé par
Le Monde du 6 août,
la menace d'emprisonnement "ne changera
pas grand-chose au
comportement des élèves
(ou des parents) et mettra
les profs dans l'embarras. Si l'une de
leurs plaintes conduit un
gosse de 13 ans en prison, comment
croyez-vous qu'ils
réagiront ? Criminaliser les
gamins des quartiers et
judiciariser l'espace scolaire ne sont
pas des solutions.
Aujourd'hui, on ne règle plus les
conflits au sein de la
communauté pédagogique, on
appelle le procureur. Si
l'on s'engage davantage sur cette voie,
les profs devront
bientôt gérer, en plus de
leurs propres plaintes,
les accusations des parents".
Dans le même quotidien, Jean-Marie
Colombani dénonce
la "lepénisation de nos lois" :
"Toute notre
philosophie du droit et de la justice
est ébranlée
en son socle, à la fois
d'inspiration démocratique,
de philosophie libérale et
d'ambition humaniste. Si
l'enfant faute, c'est donc que la
famille est coupable : plus
d'excuse sociale, plus de contexte
économique, plus
d'environnement culturel. L'enfant
criminel est l'enfant mal
éduqué. La
société, l'histoire,
l'inégalité, les
héritages, etc., n'y ont
aucune part : c'est la faute aux
parents... Quant au rapport
pédagogique, il tombe sous le
sens - le bon sens - que
c'est un rapport à l'ordre et
à la loi : non pas
une relation d'éducation et de
formation, mais le
même type de contrat que celui
qu'entretient le justiciable
avec les gardiens de l'ordre en
uniforme, policiers ou gendarmes.
Politique familiale, droits de la
défense, relation
pédagogique : en trois
dispositions, c'est toute une
nouvelle philosophie sociale qui
s'affiche
Au lieu de combattre le Front national,
on donne droit de
cité à ses idées.
De la "lepénisation
des esprits", dénoncée par
Robert Badinter, nous
voilà passés à la
lepénisation de nos
lois".
Interrogé par Le Point, le 9
août, Xavier Darcos
assure que "Cette mesure est un signe
donné au
personnel enseignant par les
parlementaires. Il est bon de
rappeler que le professeur est investi
d'une autorité, due
à son savoir, mais qu'il est
aussi porteur d'une part de
l'autorité de la
République... Cette sanction a
surtout une valeur symbolique". A peine
née,
voilà une mesure de justice
rangée dans le domaine
du symbolique. "Symbolique : qui n'a que
l'apparence, mais non la
réalité" nous dit le
dictionnaire...
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020807145408.oz4dxnvq.html
La CSF, AFP / Voila
http://www.letelegramme.com/index
.cfm?page=telegdisplay&class=articleteleg
ramme&method=affiche_entier&object=200208
06_010b070400_4808706
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3224--286694-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3232--286723-,00.html
http://www.lepoint.fr/societe/doc
ument.html?did=105954
Absentéisme : faut-il punir les
familles ?
La décision du ministre de
l'intérieur, le 10
juillet, de soumettre à des
"sanctions aggravées"
les parents qui ne respectent pas
l'obligation scolaire de leurs
enfants, afin de lutter contre la
délinquance, suscite
réactions et commentaires. Le
ministre
délégué à la
famille, C. Jacob, le 11
juillet, proposait la création
d'une amende parentale :
"L'intérêt de l'amende
parentale, c'est qu'elle
fait intervenir la justice. Il y a quand
même une
différence entre l'avertissement
de la caisse
d'allocations familiales ou de
l'inspection académique, et
la convocation par un juge". X. Darcos,
ministre
délégué à
l'enseignement scolaire,
minimise la mesure annoncée : "
(elle) rappelle des
dispositions qui existent
déjà en ce qui concerne
l'absentéisme scolaire et incite
à les appliquer ou
à les renforcer... Ce n'est pas
un texte à
caractère pénal, mais
à caractère
réglementaire. Ce sera à
l'ordre judiciaire de voir
s'il faut par la suite fournir aux
proviseurs
d'établissements les moyens
juridiques de faire des
signalements qui soient suivis d'effet".
Pour la FCPE,
"prétendre résoudre les
problèmes de
l'absentéisme scolaire en
pénalisant un peu plus
les familles révèle une
méconnaissance
totale, à la fois du
problème de
l'absentéisme et de la situation
des familles en
difficulté".
Libération du 11 juillet donnait
la parole au sociologue
Hugues Lagrange pour qui
l'absentéisme est lié
"à des altérations graves
du cadre de vie et
spécialement des relations
familles". Le quotidien
estimait à 100.000
élèves le nombre de
"décrocheurs". A l'occasion de la
6ème Biennale de
l'éducation et de la formation,
la région
Ile-de-France estimait à 15.000
le nombre de
décrocheurs franciliens.
Plusieurs dispositifs, par
exemple le Lycée intégral,
proposaient des pistes
sérieuses pour
réintégrer les
élèves en perdition. Mais
ces structures
n'accueillent que quelques dizaines
d'élèves ce qui
semble bien insuffisant.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020710153427.g13psdtg.html
Dépêche AFP Voila
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020711075753.1pzc763b.html
http://www.fcpe.asso.fr/article.a
spx?id=141
http://www.ac-versailles.fr/pedag
ogi/rvp/HTML/abandonscolaire.htm
http://www2.ac-lille.fr/reussite-
lycee/Outils%20FAP/decrochage/pr%C3%A9sen
tation.htm
Enfermer n'est pas éduquer
Dans une tribune parue dans
Libération du 12 juillet,
Manuel Palacio, président de
l'Afpej,
s'élève contre le projet
de centres fermés
pour les mineurs : " L'enfermement est
une réponse
à un acte, c'est une sanction
à l'état brut.
En revanche, le placement en institution
obéit à
une autre logique. Tout en jugeant
l'acte, il s'agit d'apporter
une réponse à la personne
qui l'a commis. Ici la
sanction existe, mais elle se prolonge
d'un traitement de fond,
ce que l'on appelle une action
éducative. La notion de
centre éducatif fermé
vient confondre ces deux
niveaux." Il appelle à " une
ambitieuse
réforme de la détention
des mineurs où,
enfin, l'exigence de la sanction serait
satisfaite sans que cela
soit au détriment du devoir
d'éducation".
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=41478
La loi Perben condamnée par la
L.D.H.
Dans une tribune de Libération du
14 août 2002,
Michel Tubiana, président de la
Ligue des Droits de
l'Homme, dénonce l'enfermement
des mineurs par une justice
sociale "au rabais" : "S'agissant de
juguler une
délinquance venant des "gens d'en
bas", il est normal de
créer une "justice d'en bas".
C'est ce que seront les
juges de proximité, au statut
incertain, soumis aux
pressions du parquet et chargés
d'un abattage judiciaire
allant jusqu'aux mineurs. Justice au
rabais aussi que cette
accélération de
l'accroissement de la
procédure de comparution
immédiate qui va permettre
d'infliger jusqu'à vingt ans de
prison en quelques
semaines... Les mineurs se voient
promettre un enfermement
"éducatif" auquel même le
très
sécuritaire M. Peyrefitte avait
mis fin."
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=47212
L'échec scolaire, stigmate de la
délinquance
Le Sénat publie un rapport sur la
délinquance des
jeunes qui accuse l'école. Ce
rapport montre d'abord la
montée des actes
délinquants commis par les
mineurs
: 82.151 mineurs mis en cause en 1977,
177.017 en 2001; une
délinquance souvent peu grave
mais qui exaspère la
population. Le rapport établit
également la
"surdélinquance des jeunes issus
de l'immigration"
: 32% des délits peu graves
seraient commis par des
adolescents dont les deux parents sont
nés à
l'étranger. Parmi les causes de
cette situation, pour le
rapporteur, "plusieurs indicateurs
mettent en évidence
le rôle que joue (l'échec
scolaire) dans le
basculement (vers la
délinquance).. Le bilan du
collège unique est
mitigé.. Il a conduit à
une radicalisation de l'échec, et
est, à ce titre,
"co-producteur" de délinquance.
La démocratisation
du collège laisse sur le carreau
un nombre non
négligeable d'enfants". Aussi,
parmi les mesures
retenues par les sénateurs,
plusieurs concernent
l'école. Puisque l'école
"à force
d'intégrer a fini par exclure",
il faut lutter contre
l'absentéisme scolaire en
menaçant de suspendre les
prestations familiales, améliorer
la formation des
maîtres, améliorer le
système de sanction
dans les établissements,
développer les classes SAS
et les classes relais et surtout
diversifier le collège
unique en proposant "un enseignement
à option qui
encourage les gestes et les
techniques".
Le Sénat souhaite aussi maintenir
l'ordonnance de 1945
mais en l'aménageant :
accélération des
procédures, détention
provisoire pour les mineurs
de 13 à 16 ans, création
d'établissements
pénitentiaires spécifiques
"permettant une prise en
charge éducative".
En annexe au rapport, on trouvera les
témoignages de
nombreux sociologues : Sébastien
Roché, pour qui
l'échec scolaire est la
première motivation de la
délinquance des jeunes, Laurent
Mucchielli, pour qui la
"prévention des troubles
scolaires devrait être
une grande priorité
nationale".
On le voit : un rapport bien
documenté, qui apporte de
précieuses informations mais qui
aura des
conséquences sur
l'école.
http://www.senat.fr/rap/r01-340-1
/r01-340-1.html
http://www.senat.fr/rap/r01-340-2
/r01-340-2.html
Des enseignants dans les centres
éducatifs
fermés
X. Darcos l'a annoncé : un
enseignant, le plus souvent un
instituteur spécialisé,
sera affecté dans
chacun des centres éducatifs
fermés
créés par la loi Perben.
Il suivra les
études que les jeunes pourraient
suivre à distance
via le CNED. Il dispensera
également un enseignement 4
heures par jour, 4 jours par semaine,
"soit plus que ce qui
est dispensé en prison".
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020725160947.c0w10aae.html
Le délit d'outrage et ses
suites
On sait que la loi Perben a
créé un délit
d'outrage à enseignant passible
de 6 mois de prison et
7500 euros d'amende. Le Monde du 3
septembre a consulté
enseignants et magistrats sur ce nouvel
article du Code
pénal. Si les avis des
enseignants varient, du coté
des palais de justice l'application de
la nouvelle loi se
prépare. Ainsi ce magistrat de
Reims : "on pourra,
lorsqu'un élève
"pète les plombs" en cours,
l'arrêter séance tenante".
La nouvelle loi
permet de mettre en garde à vue
les coupables. Et on se
prépare à leur imposer des
travaux
d'intérêt
général.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--288924-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--288925-,00.html
Le S.M.S. nouvelle pratique culturelle
des jeunes
Le Monde du 10 août publie un
intéressant dossier
sur les messages Texto diffusés
sur les
téléphones portables. Le
quotidien interroge
Jacques Anis, professeur de
linguistique, qui ne craint pas un
appauvrissement du français : "Le
pire des cas serait
que le français reste à
l'écart des
mutations technologiques et c'est une
bonne chose pour
éviter l'usage trop
répété de
l'anglais". L'usage des SMS en classe
est également
évoqué à travers
plusieurs
témoignages. Ainsi pour Alexis
Kauffmann, collaborateur du
Café, le SMS est "un
phénomène qui
échappe quasi totalement à
l'école, au
départ par ignorance et
aujourd'hui souvent par
dédain pour cet ersatz
d'écriture".
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--287076-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--287077-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--287078-,00.html
Des jeunes condamnés au
chômage ?
"Si les conditions d'insertion des
jeunes vont
s'améliorer, elles n'en resteront
pas moins
difficiles." Une Note d'information du
Ministère de
l'éducation nationale,
réalisée avec le
B.I.P.E., s'est penchée sur les
perspectives d'emploi
à l'horizon 2010. Il en
résulte d'abord que le
chômage des jeunes se situera
entre 6 et 9% en 2010, selon
le scénario économique
retenu. Dans la perspective
d'une croissance de 2% l'an d'ici 2010,
le taux de chômage
s'élèverait. Dans tous les
cas, ce sont les
services aux particuliers qui
connaîtront la plus forte
croissance. Par contre les perspectives
économiques
commandent les prévisions de
formation. Dans le cas d'une
croissance lente, les
diplômés bac +3
pourraient
avoir du mal à trouver un emploi.
Dans tous les cas, les
jeunes peu diplômés (CAP,
BEP, brevet ou aucun
diplôme) auront du mal à
s'insérer
professionnellement.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0230.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Pour Phosphore, un bilan
mitigé
Le magazine Phosphore publiera dans son
numéro de
rentrée une enquête
réalisée
auprès de 3000 lycéens qui
jugent leur
lycée. Si 78% des lycéens
trouvent que les cours
sont intéressants, seulement 27%
les trouvent très
utiles. Les jeunes se plaignent
également d'être
incompris de leurs enseignants.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020823093429.wdsog6ld.html
Les jeunes plébiscitent
l'école
Selon un sondage publié par "Les
Clés de
l'actualité" ce 5 septembre, deux
adolescents sur trois
déclarent aimer l'école.
81% croient que
l'école permet la promotion
sociale. Mais la moitié
aimeraient changer de matières
d'enseignement ou en
introduire de nouvelles.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020904160604.ixhbhvyf.html
http://www.milanpresse.com/Magazi
nes/PressSubAffich.htm?Num_Visit=NV324016
6696283185&submenu=1&RTITRE=Les%20cl%E9s%
20de%20l%27actualit%E9&RID=MI300495
Les toxicomanes sont jeunes
L'Observatoire français des
drogues et des toxicomanies
publie son rapport annuel. Il souligne
le jeune âge des
toxicomanes la moitié des jeunes
de 18 ans ont
déjà fumé du
cannabis. 5 à 6% des
garçons expérimentent
également l'ecstasy ou
des produits à inhaler. Tous les
toxicomanes cumulent
à la drogue l'alcool et le
tabac..
http://www.ladocumentationfrancai
se.fr/brp/notices/024000375.shtml
Les marques piègent les
collégiens
Le Monde du 9 septembre analyse les
méthodes de vente
utilisées par les marques pour
séduire les
collégiens. Fort habilement,
elles misent sur les
phénomènes d'imitation,
fréquents chez les
jeunes, pour pénétrer ce
marché. Internet
est aussi un bon moyen pour entrer en
contact avec les jeunes
consommateurs et les fidéliser
à une marque.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3236--289580-,00.html
Les aides aux familles
Une page bien pratique pour y voir plus
clair sur les aides
accordées par l'Education
nationale aux familles (demandes
de bourse, fonds sociaux) et
accéder aux formulaires de
demande.
http://www.eduscol.education.fr/D
0107/default.htm
Un site pour les parents d'enfants
dysphasiques
Pour les parents d'enfants dysphasiques
ou dyslexiques, seulement
6% des enseignants ont une attitude
éducative positive
envers leurs enfants. Un tiers des
parents estime que les
enseignants ne sont pas formés,
la moitié
dénonce un quasi abandon de leur
enfant. Le site "Mot
à mot" résulte de
l'initiative de parents d'enfants
dysphasiques. Ouvert au travail
collaboratif, il offre une
information spécialisée,
de la documentation et des
forums très actifs.
http://www.motamot.org
Les surdoués et l'école
On sait que les "surdoués" ont
souvent de mauvais
résultats scolaires. Jacques
Bert, directeur
d'école publique, consacre son
site aux problèmes
pédagogiques posés par ces
enfants. Pour lui
"l'institution scolaire peut être
à l'origine des
difficultés de certains enfants".
Il propose des
pistes pédagogiques qui utilisent
la pédagogie de
maîtrise à effet vicariant,
des réflexions,
des signets.
http://surdoues.info
Les profs ne sont pas heureux
Curieux sondage que celui
réalisé par CSA pour
Sélection du Reader's Digest. Si,
pour deux
Français sur trois, les
élèves sont heureux
à l'école, la
majorité des Français
estime que les professeurs ne sont pas
heureux à
l'école. La violence,
l'indifférence des parents et
des élèves en seraient la
cause. Spleen de
rentrée ?
http://www.csa-tmo.fr/fra/dataset
/data2002/opi20020704b.htm
Rentrée : un dossier pour les
parents
Le ministère de l'économie
informe les parents sur
les réglementations et les
dernières tendances de
la consommation.
http://www.service-public.fr/accu
eil/education_rentree2002_conso.html
Les programmes de langues
Le programme transitoire (2002-2007)
d'enseignement des langues
étrangères ou
régionales au cycle des
approfondissements de l'école
primaire est paru au B.O.
hors-série n°4. Cette
publication était
d'autant plus attendue que le dernier
rapport de l'Inspection
générale avait
souligné les
disparités d'une école
à l'autre.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/hs4/default.htm
http://www.ladocumentationfrancai
se.fr/brp/notices/024000479.shtml
Plan de bataille contre l'illettrisme
15% des élèves de
sixième ont des
difficultés en lecture. Luc Ferry
a annoncé le 19
juin un "plan de lutte" contre
l'illettrisme. Il s'appuie d'abord
sur le renforcement de la lecture et de
l'écriture
à l'école : les enfants
devront y consacrer 2
heures 30 par jour au cycle 2 et 2
heures en cycle 3. Et un outil
de diagnostic sera
expérimenté dès
l'année prochaine en CM1.
Le ministre souhaite aussi s'appuyer sur
les TICE. Le
ministère labellisera des sites
d'aide aux
élèves et diffusera sur
Internet de l'information
sur les dyslexies et dysphasies.
Une troisième catégorie de
mesures a soulevé
davantage de critiques : Luc Ferry a
annoncé la
création de 100 à 150
classes de CP
consacrées aux
élèves les plus en
difficulté. Pour les syndicats,
cette mesure risque de
stigmatiser et d'isoler ces
élèves, et, finalement,
de ne pas atteindre son objectif.
http://www.education.gouv.fr/pres
se/2002/illetrismecp.htm
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020619124503.j06etfls.html
PrimLangues, un site pour les langues au
primaire
C'est un véritable portail que le
C.I.E.P., avec le
soutien de la Direction de la
technologie du ministère,
ouvre au bénéfice de
l'enseignement des langues
dans le primaire. PrimLangues est
d'abord un centre de
ressources. Il propose les textes
officiels, des bibliographies,
de nombreux signets classés
(méthodologie, sites
d'enseignants, documents authentiques,
documents
didactisés, lexiques etc. pour
l'allemand, l'anglais,
l'espagnol, le portugais, l'arabe,
l'italien). On
appréciera également les
fiches documentaires sur
les cédéroms, les malettes
pédagogiques, les
supports d'activités. PrimLangues
propose également
des séquences pédagogiques
et de nombreuses
suggestions pédagogiques
(allemand, anglais, italien,
arabe, portugais, russe, espagnol)
validées pour le CE2,
les CM1 et CM2. Le site donne
également la
possibilité d'établir des
correspondances scolaires
et invite les enseignants à
participer à son
animation. C'est dire qu'il se veut "
institutionnel et convivial
". Un pari qui pourrait être
tenu.
http://www.primlangues.education.
fr/
Maîtres d'en haut et maîtres
d'en bas
La récente étude
ministérielle sur les
enseignants du primaire montre une
France coupée en deux.
La France du nord (au nord d'une ligne
Rennes - Gap) compte des
enseignants nettement plus jeunes que
celle du "bas". Seconde
coupure : les enseignants demandent
principalement à
quitter le coeur du Bassin parisien pour
aller au sud de cette
fameuse ligne. Troisième
différence : si le corps
professoral est largement
féminisé (77%),le
pourcentage de femmes varie selon le
poste : 93% en maternelle,
56% seulement pour les postes de
direction. Ultime
différence : 53% des enseignants
sont professeurs des
écoles, les autres sont
instituteurs. (au format PDF)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0229.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Primaire
Intégration des instituteurs dans
le corps des professeurs
des écoles
Le B.O. du 12 septembre publie le nombre
d'emplois ouverts sur
liste d'aptitude pour
l'intégration d'instituteurs dans
le
corps des professeurs des
écoles.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/33/perso.htm
La science à partir de 3/4 ans
Haplosciences est une association qui a
pour but
d'éveiller aux sciences les
enfants. Son site propose de
nombreuses ressources adaptées
à un jeune public.
Ainsi la "petite encyclopédie des
sciences" initie les
enfants à la flore, la faune, la
physique, l'astronomie.
Ils y trouvent des dossiers et des
jeux.
http://www.haplosciences.com
Une classe PAC crée des
vêtements avec
Castelbajac
C'est une classe PAC pas ordinaire. Des
élèves de
CM1 et CM2 de l'école
François Coppée de
Paris (15ème) ont appris à
réaliser des
vêtements avec l'assistance du
couturier Jean-Charles de
Castelbajac. Une expérience
originale où les
élèves ont
rédigé des
poésies,
utilisé les maths en lien avec
leur projet. Pour leur
maîtresse "cela
créée une
appétence
scolaire extraordinaire et surtout du
savoir-être entre les
élèves, une attitude
différente envers
l'école".
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020616063733.qkpsv87j.html
Un séminaire pour La main
à la pâte
Du 26 octobre au 1er novembre, La Main
à la pâte
organisera une session de formation
destinée aux
enseignants du premier degré. Ils
y rencontreront des
chercheurs qui aborderont avec eux des
thèmes
scientifiques comme la thérapie
génique, les OGM,
le pétrole, les robots, la
logique etc. Les places sont
limitées et les inscriptions
seront closes au 10
juillet.
http://www.inrp.fr/lamap/formatio
ns-colloques/graines5/
Télécole
Télécole est un programme
d'éducation
à l'image
télévisuelle
développé en classes
maternelles,
élémentaires et de
collège.
Télécole souhaite
développer le sens
critique des élèves et
installer des pratiques
méthodiques d'analyse de l'image
et des types de textes
télévisés. Le
programme se recoupe donc avec
les apprentissages de nombreuses
disciplines et prépare
l'enfant à l'utilisation d'une
grande
variété de ressources
documentaires. Le suivi du
programme montre non seulement que les
enfants jettent un regard
désacralisé sur la
télé mais aussi
une amélioration des performances
en lecture.
http://crdp.ac-besancon.fr/cddp90
/Telecole/Telecole_fichiers/default.html
Littérature au cycle 3
Les nouveaux programmes du primaire
invitent les enseignants
à faire découvrir chaque
année une dizaine
de titres "choisis parmi ceux qui sont
répertoriés
dans la bibliographie publiée
avec les textes
d'application". Eduscol publie cette
liste. Près de 180
oeuvres sont retenues parmi lesquelles
30 contes, 35 albums, 70
romans, 21 recueils de poésie, 13
bandes dessinées
et 11 pièces de
théâtre.
http://www.eduscol.education.fr/D
0102/biblio.htm
Un dossier de la D.F. sur le primaire
La Documentation Française publie
un dossier documentaire
sur l'enseignement du premier
degré. Outre des
données statistiques, il propose
une découverte des
structures et des enseignants du
primaire ainsi qu'un
aperçu des priorités
pédagogiques de ce
degré : maîtrise des
langages, enseignement des
langues, TICE. Pour chaque thème,
la D.F. publie un court
état des lieux appuyé sur
de nombreux documents
téléchargeables.
http://www.ladocumentationfrancai
se.fr/dossier_polpublic/enseignement_prim
aire/index.shtml
La scolarisation des 2-3 ans en
question
Selon Le Monde du 27 juin, la
scolarisation des enfants de 2-3
ans pose problème. D'abord du
fait du mini-baby boom de
ces dernières années qui
se traduit par un afflux
d'enfants que les académies ont
bien du mal à
gérer. D'autre part,
l'intérêt
pédagogique de cette entré
à l'école
est mise en question. Ainsi Alain
Bentolila, linguiste, estime
que "En scolarisant (l'enfant) au milieu
d'autres enfants du
même âge, on choisit la pire
des méthodes :
aucun autre écolier ne va lui
donner un stock de
vocabulaire plus riche que le sien".
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--282550-,00.html
Concours externe de professeurs des
écoles
Le B.O. du 18 juillet 2002 publie un
arrêté
modifiant les épreuves du
concours externe de recrutement
de professeurs des écoles. Les
épreuves
d'admissibilité comprennent une
épreuve de
français et une de
mathématiques. Les
épreuves d'admission se composent
de 4 parties : entretien
préprofessionnel, oral de
sciences et technologie ou
histoire et géographie,
épreuve en langue
étrangère ou
régionale ou en arts
plastiques
ou en musique et enfin épreuve
d'EPS.
http://www.education.gouv.fr/bote
xte/bo020718/MENP0201083A.htm
Ouverture sur le statut des
directeurs
X. Darcos a indiqué qu'il
souhaitait arriver à un
accord sur le statut des directeurs
d'école d'ici la fin
de l'année. Il souhaite associer
les maires à ce
débat pour "trouver un statut
juridique aux
écoles".
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020717163944.b5anp9gd.html
Primaire Dépêche AFP
Voila
L'INC sélectionne des sites
sûrs
Dans un rapport publié en ligne,
l'Institut National de la
Consommation recense des sites
"sûrs" pour les enfants de 6
à 11 ans. Un travail
intéressant puisque
l'équipe de l'INC a
cherché à
définir
des critères objectifs de
"sûreté" pour ces
sites. Mais l'absence de pornographie ou
d'exploitation
commerciale suffit-elle à
qualifier un site pour enfants ?
On peut en douter en voyant la
sélection inégale
opérée par l'INC. Il est
plus difficile
d'évaluer les qualités
pédagogiques des
sites Internet. L'INC observe pourtant
que "le réseau
de sites Internet pour l'enseignant et
ses élèves
de l'école primaire est
aujourd'hui bien
organisé" et qu'il est sûr.
Voilà qui
fera plaisir à Cartables,
Sitinstit et L'encrier.
http://www.inc60.fr/images_public
ations/rapport_complet.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
http://www.cafepedagogique.net/do
ssiers/securite/editoter.php
Concours de professeur des
écoles
Un arrêté du 1er
août, publié au B.O.
du 5 septembre, modifie le
règlement des concours de
professeur des écoles.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/32/perso.htm
La semaine de 4 jours dans le
collimateur
Un quart des élèves du
primaire
bénéficie de la semaine
scolaire de 4 jours, une
innovation saluée en son temps
comme facilitant la vie
familiale et les activités
péri-éducatives.
Selon Libération du 29
août, un rapport de
l'Inspection générale
préconise le gel de ce
dispositif qui fatiguerait les
élèves et
s'accompagnerait d'un fort
absentéisme.
http://www.liberation.com/page.ph
p?Article=49750
Le "Journal de 6ème"
Une nouvelle édition, mise
à jour, du "journal de
6ème" est proposée en
téléchargement
sur le site du CNDP. Cette brochure aide
les jeunes
élèves à organiser
leur travail au
collège.
http://www.cndp.fr/journal6e/
Le carrefour des IDD
Eduscol renouvelle son site sur les
Itinéraires de
découverte.
Présenté comme un
"carrefour"
pour l'enseignant débutant, le
nouveau site donne
accès à des ressources
bibliographiques ainsi
qu'à des signets. On y trouvera
un excellent recensement
de sites : présentation d'IDD,
outils pour se documenter
pour les élèves ou les
enseignants, et webographie
par discipline. Un autre chemin de ce
"carrefour" apporte des
idées concrètes pour
chaque thème. Enfin une
liste de discussion relie les
enseignants qui se lancent dans les
IDD. Une adresse à visiter !
http://www.eduscol.education.fr/D
0093/acc_id.htm
Le point sur le brevet
Le sujet est d'actualité !
Eduscol fait le point sur le
brevet : modalités d'attribution
du diplôme,
organisation, et enfin statistiques : en
2001 777.518 candidats
se sont présentés, 604.914
ont été
reçus.
http://www.eduscol.education.fr/D
0071
La démocratie s'invite aux
"Journées citoyennes"
les 15 et 17 octobre
Ce sont de "vraies" élections des
Conseils des
délégués pour la
vie lycéenne que le
ministère veut organiser à
la prochaine
rentrée. Pour cela, une note de
service établit
deux "journées citoyennes" les 15
et 17 octobre 2002
durant lesquelles les
élèves voteront
(scrutin
à deux tours). Les
élèves devront
être
sensibilisés à ces
élections, par exemple
par un débat en cours d'ECJS. La
note de service
précise les droits des candidats
à diffuser une
profession de foi dans
l'établissement et donne des
consignes pour le déroulement du
vote.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/25/ensel.htm
Français, Physique, Sciences de
l'ingénieur Des
épreuves rénovées
pour le bac 2003
Le B.O. du 4 juillet publie les
modalités de trois
épreuves du bac 2003.
Une note décrit l'épreuve
de littérature du
bac série L. Elle s'articule en
deux parties, un
écrit et un oral de
contrôle. L'écrit de
deux
heures (coefficient 4) donne le choix
entre deux sujets
s'appuyant sur un texte
littéraire ou un document
iconographique accompagnés de
deux questions. Il est
évalué en fonction de la
connaissance des oeuvres
au programme et de la clarté des
propos.
Une autre note établit les
modalités de
l'épreuve de sciences physiques
et chimiques du bac S.
L'épreuve écrite
(coefficient 6 ou 8) inclut une
évaluation des capacités
expérimentales (4
points sur 20). Celle-ci sera faite dans
le courant de
l'année scolaire à partir
de sujets nationaux.
Enfin, le même B.O. fixe la
nouvelle épreuve de
sciences de l'ingénieur en
série S. Elle se
déroule sur 7 heures, en deux
parties : une partie
écrite (coefficient 4) et une
"d'activités
pratiques" (coefficient 5).
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/27/ensel.htm
Les résultats du bac
Les académies ont rendu public
les résultats du
premier tour à partir du 5
juillet. Certaines ont fait
l'effort de mettre en ligne sur Internet
les résultats
nominatifs. C'est le cas à Amiens
et Orléans-Tours.
Ailleurs, le plus souvent, les
résultats sont accessibles
contre paiement sur Minitel 3614 ou
3615.
http://www.education.gouv.fr/sec/
baccalaureat/resultat.htm
http://zeus.ac-amiens.fr:9525/ser
vlet/SResultat#bookmark
http://www.ac-orleans-tours.fr/re
ctorat/examens/resultats.htm
Le bac
Les résultats officiels du bac
sont maintenant connus.
603.700 candidats se sont
présentés et 475.000
ont
été reçus, soit
78,8%. Le taux de
réussite est
légèrement en hausse en
séries générales
(80,3%) mais en baisse en
séries technologiques (77%) et
professionnelles (77,2%).
Au total 60,9% des jeunes sont
bacheliers, dont 32,4% dans les
séries générales.
Cette année encore,
on observe de forts contrastes entre
académies : Rennes
peut afficher 85,7% de reçus,
Créteil seulement
71,8%. Est-ce pour ces derniers que le
ministère ouvre des
pages spéciales ? "Sans le
baccalauréat, des
solutions existent " affirme le web
ministériel. Il
explique comment redoubler, se
réorienter ou se former en
alternance.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/baccalaureat.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
http://www.education.gouv.fr/sec/
baccalaureat/sans.htm
Le bac 2003
Quels textes réglementaires
définissent les
épreuves de la prochaine session
du bac ? EduScol s'y
prend à l'avance pour nous les
faire connaître
à travers un tableau clair mais
qui ne concerne que les
séries
générales.
http://www.eduscol.education.fr/D
0056/definitions_epreuves1.htm
De nouveaux programmes
décidés pendant les
vacances
Plusieurs arrêtés, parus au
Journal Officiel du 7
août, annoncent de nouveaux
programmes qui paraîtront
dans le B.O. du 29 août. C'est le
cas pour le programme
d'Histoire-Géographie de
1ère et terminale des
séries générales,
du programme de S.V.T. en
terminale scientifique et des programmes
de physique-chimie de
1ère et terminale des
séries SMS, STI et STL.
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201714A
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201719A
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201718A
- ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL [
Haut ]
Tout sur les horaires
Les réformes des dernières
années ont
modifié profondément
l'organisation des horaires.
C'est un travail de clarification que
fait Eduscol en
présentant non seulement les
grilles pour les nouveaux
CAP, les BEP et les bacs pro mais aussi
les modalités
d'organisation : conditions de
dédoublement par niveau par
exemple.
http://www.eduscol.education.fr/D
0037/PPHAJ01.htm
Enseignement professionnel
Les programmes de CAP sont parus
Les nouveaux programmes de CAP sont
parus au B.O. hors
série n°5. Ils comprennent
l'E.C.J.S., les arts
appliqués, le français,
l'histoire-géographie, les maths
et sciences ainsi que la
vie sociale et professionnelle.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/hs5/default.htm
Un reportage en L.P.
"Les élèves arrivent
souvent en filière
professionnelle avec une petite estime
de soi".
Libération du 1er juillet est
allé enquêter
sur les attentes des lycéens du
L.P. de Delle (Territoire
de Belfort). Une vision assez
désespérante qui
contraste avec le remontée
statistique des inscriptions en
L.P. Le quotidien interroge
Stéphane Beaud, auteur de "80%
au bac.. et après". Pour lui
"pourles jeunes, la voie
normale est devenue celle du
lycée général..
Du coup dans les lycées
professionnels, la
culpabilité de ceux qui n'ont pas
réussi à
suivre des études longues est
plus forte". Pour le
sociologue, "on ne peut espérer
revaloriser le
lycée professionnel sans
revaloriser les salaires et les
conditions de travail des ouvriers".
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=39013
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=39015
Une année de perdue
"Tout ce petit monde se régale du
spectacle
monté par les meneurs, les
soutient, ajoutant qui une
plaisanterie, qui un bruit, une remarque
ou un éclat de
rire tonitruant. Ceux qui ont
tenté, quelques semaines en
début d'année, de
conserver leur chance de
poursuivre des études en
travaillant un minimum, y ont
ensuite renoncé". C'est le bilan
que dresse Richard
Moyon, professeur en BEP, dans un
courrier publié par
Libération du 3 août. Il
décrit longuement le
chahut, les provocations des
élèves, les
décrochages, l'abandon des
élèves
sérieux, bref, le scénario
catastrophe d'une classe
qui coule. Une situation de souffrance
qu'il ne faudrait sans
doute pas généraliser
à toute une
filière.
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=45557
Création du Bac pro vente
Le J.O. du 7 août publie
l'arrêté
créant le bac pro vente
(prospection - négociation
- suivi de clientèle) et fixant
les modalités de
préparation et de
délivrance. Le
règlement
d'examen est annoncé à
paraître au B.O. du 3
octobre.
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201760A
54 sites pour l'enseignement
professionnel
La sixième "Lettre de
l'enseignement technologique et
professionnel", publiée par le
CRDP de Besançon,
est parue. Elle propose 54 sites
intéressant
l'enseignement de la mécanique,
les automatismes,
l'informatique, l'électronique,
la productique et le
génie civil.
http://crdp.ac-besancon.fr/crts/l
ettretp1.htm
Bac et diplômes professionnels
Avec près de 90.000 bacheliers,
le bac professionnel
représente près d'un bac
sur cinq selon une
récente étude
ministérielle. Il
présente pourtant des traits
particuliers : les bacheliers
sont plus âgés (20 ans) et
originaires de milieux
plus modestes (ouvriers) que les
bacheliers
généraux. Enfin seulement
17% des bacheliers
professionnels poursuivent des
études
supérieures.
Six de ces bacs sont déjà
rénovés. Le
site Eduscol publie la liste
complète des diplômes
professionnels rénovés
pour lesquels
l'entrée en formation est
prévue à la
rentrée 2002.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0237.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
http://www.eduscol.education.fr/D
0006/listediplomes.htm
Le P.P.C.P.
Le Projet pluridisciplinaire à
caractère
professionnel se situe dans la
même filiation
pédagogique que l'IDD du
collège ou le TPE des
lycées généraux. Ce
mini-site officiel en
présente les objectifs, les
caractéristiques ainsi
que les modalités de mise en
oeuvre. Les enseignants
trouveront également ici des
ressources nationales ou
académiques fort utiles pour
prendre courage et se
lancer.
http://www.eduscol.education.fr/D
0047
- François Jarraud -
Le Café continue !
Nos appels n'ont pas été
vains. Grâce
à votre soutien,
complété par une
modeste
subvention, le Café pourra
survivre en 2002-2003. Merci de
votre appui ! Si vous ne l'avez pas
encore fait, il est temps de
nous aider à passer de la survie
à la vie
difficile.
http://www.cafepedagogique.net/di
vers/nousaider.php3
Faites un tour au Comptoir
Le Café pédagogique a son
forum, ou plutôt,
son "comptoir". Parmi les thèmes
abordés ces
derniers jours : les TPE en langues, le
programme de TS, les TPE
en STT, le B2i, l'agrégation de
lettres modernes, les
emplois jeunes en CDI, le brevet en
2003
etc... Venez, voyez et
bavardez !
http://www.cafepedagogique.net/fo
rums
Hourtin : les TICE ont-elles un
passé ?
Le Café pédagogique
publie
une page spéciale
sur l'Université
d'été de la
communication
d'Hourtin. A lire également,
l'éditorial de
Caroline d'Atabekian.
http://www.cafepedagogique.net/di
vers/hourtin23/
http://www.cafepedagogique.
net/edito
Rentrée : les programmes
Le CNDP met en ligne les documents
d'application et
d'accompagnement des nouveaux
programmes
du primaire (langues,
littérature, maths) et du
lycée
(littérature, maths, SVT).
http://www.cndp.fr/doc_administra
tive/zoomadmin/accueil.htm
Rentrée toulousaine
L'académie de Toulouse met en
ligne un dossier
"rentrée" : déclarations
ministérielles,
textes officiels, examens et
diplômes, revue de presse
etc..
http://web.ac-toulouse.fr/doc/ren
tree/rentree.html
L'essentiel de la rentrée
Le CNDP regroupe en quelques pages les
principales
nouveautés de la rentrée
concernant les programmes,
les nouveaux dispositifs,
l'évaluation et la vie
scolaire.
Des pages utiles, en attendant le
dossier "Rentrée" du
Café qui paraîtra le 15
septembre.
http://www.cndp.fr/doc_administra
tive/essentiel/
En marge de la rentrée
Les médias se font l'écho
des difficultés
locales. Libération du 7
septembre a publié deux
tribunes qui vont un peu
au-delà.
Mouloud Akkouche se fait
l'écho du racisme ordinaire de "
la France d'en Bar " un
jour de rentrée. Joël
Zaffran (sociologue, Bordeaux
II) dénonce les mesures
sécuritaires de la loi
Perben. " Ce n'est pas en tenant les
parents en suspicion, en
raccompagnant manu militari les
élèves à
l'école, ou encore en
stigmatisant un peu plus les
familles en difficulté que
l'institution scolaire pourra
assurer pleinement son rôle
éducatif et
socialisateur... L'élève
qui zappe les cours ou qui
fait l'école buissonnière
est aussi celui qui tente
de préserver un moi profond,
devenu, pour l'individualisme
moderne, le dernier bastion de la
liberté dans un ordre
éducatif qui, par le truchement
de ses institutions,
réprime, encadre, refoule et
enrégimente sa
jeunesse, et qui trouve dans le temps
libre les moyens d'une
contention sociale ".
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=51625
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=51621
Rentrée : un dossier pour les
parents
Le ministère de
l'économie
informe les parents sur
les réglementations et les
dernières tendances de
la consommation.
http://www.service-public.fr/accu
eil/education_rentree2002_conso.html
- LE SYSTEME
EDUCATIF [ Haut
]
Luc Ferry dévoile son
programme
"Remettre l'école sur le chemin
du progrès".
C'est par cette formule que Luc Ferry
et
Xavier Darcos ont
présenté leur programme
le
2 septembre.
Les ministres tracent le portrait d'une
école "en crise
des savoirs, des valeurs et des
modèles de
référence", voir
"à
bout de
souffle". Ils soulignent les mauvais
résultats du
système éducatif :
stagnation des résultats
du primaire au secondaire, maintien de
nombreuses sorties sans
qualification. Pour autant ils se
refusent à lancer une
énième réforme
mais
annoncent "une
nouvelle gouvernance de
l'école".
De quoi s'agit-il ? D'abord de "rendre
l'Ecole à la
Nation" pour la déconcentrer.
Ensuite de profiter du
large renouvellement des enseignants
dans les dix années
à venir pour "répartir
différemment les
postes" et faire évoluer le
métier.
Dans l'immédiat, les ministres
annoncent la mise en place
d'un plan de prévention de
l'illettrisme : outre
l'augmentation des horaires de lecture
et écriture
à l'école, le
ministère assurera la
diffusion d'un guide
méthodologique destiné
aux
maîtres de CP dès ce
trimestre.
Au collège, les ministres
initient "une relecture"
des programmes de façon à
"mieux harmoniser les
différentes disciplines
enseignées en donnant du
sens et de la cohérence à
la juxtaposition des
savoirs". Des groupes d'experts,
dirigés par N. Le
Douarin, R. Rémond et P.
Joutard,
se chargeront de cette
"relecture". Au delà, les
ministres souhaitent rapprocher
collège et enseignement
professionnel et valoriser
globalement l'enseignement
professionnel.
Une dernière partie du programme
ministériel
concerne le civisme. Les ministres
souhaitent "restaurer la
paix à l'école" et pour
cela favoriser les
classes relais et les ateliers relais
animés par des
associations complémentaires de
l'école. Ils
lanceront début 2003 un "livret
de l'engagement" qui
proposera aux jeunes des
activités concrètes.
http://www.education.gouv.fr/pres
se/2002/rentreedp.htm
Hourtin : Luc Ferry et les TICE
Le nouveau ministre de la Jeunesse, de
l'Education nationale et
de la Recherche était hier
à Hourtin pour
rencontrer la communauté des
technologues. Le ministre
s'est encore peu exprimé sur la
question des TICE ; la
technique n'est pas le sujet de
prédilection du
philosophe. C'est donc d'autant plus
méritoire de la part
de Luc Ferry d'être ainsi
descendu
dans l'arène,
avec une évidente ouverture
d'esprit, sans la protection
d'un discours convenu écrit par
un conseiller. Ce
ministre-là ne nous assommera
pas
avec des litanies.
Pour commencer, il souligne que la
situation des TICE en France
lui semble meilleure qu'on ne le dit
souvent. L'Education
Nationale n'a pas traîné
les pieds sur ce front et
il approuve les initiatives de ses
prédécesseurs.
Pour lui, la présence des
ordinateurs et d'Internet
à l'école est une
question
qui ne se discute pas,
quoique l'on en pense. C'est notre
devoir d'équiper les
établissements, de former les
élèves, les
étudiants et les enseignants :
c'est à cela que
servent le B2I et le C2I.
Mais, car il y a un mais... Ici, c'est
le philosophe qui prend la
place du ministre. De l'exposé
qui suit, il ressort que la
science et la technique,
chargées
initialement par les
philosophes des Lumières
d'apporter aux hommes la
liberté et le bien-être,
ont fini, après deux
siècles, par leur
échapper. Renversement : nous
craignons aujourd'hui que la science et
la technique nous
conduisent à la servitude sur
une
terre ravagée.
Pour en savoir plus, on se reportera
à Heidegger et
à son concept de " monde de la
technique ". Luc Ferry
s'appuie sur cette idée d'une
technique oublieuse de ses
finalités humanistes pour nous
interpeller : les TICE
n'auraient-elles pas, elles aussi,
oublié leurs
finalités pédagogiques
?
Il donne deux exemples pour illustrer
ses doutes. Grâce
à Internet, on peut
accéder à
d'énormes bibliothèques
en
ligne. Mais en quoi cela
est-il utile à un enfant qui ne
lit pas même cinq
livres par an ?
On numérise aujourd'hui les
manuels scolaires pour les
mettre dans des cartables
électroniques qui
pèsent
moins lourd que les vrais cartables.
Mais un tel transfert est
forcément appauvrissant s'il ne
se fait pas dans une
écriture propre au
multimédia. Et Luc Ferry doute
que cette écriture existe
aujourd'hui ; même si l'un
de ses collaborateurs lui signale que
l'IRCAM a
créé un CD-ROM sur les
musiques
électroniques semblant
répondre à ces
conditions. Modestement, il rappelle
qu'il a lui-même
tenté de " faire de la
philosophie " à la
télévision, sans jamais y
parvenir de façon
satisfaisante.
La balle est ainsi envoyée dans
le camp des partisans des
TICE : montrez-nous des outils
enthousiasmants, prouvez-nous leur
utilité pédagogique. Nous
avons de l'ouverture
d'esprit conclut le ministre.
http://www.premier-ministre.gouv.
fr/fr/p.cfm?ref=34904
Politique(s) ministérielle(s)
Le décret définissant les
attributions du ministre
de la jeunesse, de l'éducation
nationale et de la
recherche précise qu'il "
participe à la
promotion et à la diffusion des
nouvelles technologies..
et met en oeuvre la politique du
gouvernement en faveur de
l'utilisation et de la diffusion des
nouvelles
technologies."
Le 3 juillet, on apprenait la
nomination
de trois nouveaux
recteurs : Patrick Gérard
à Bordeaux, Bernard
Dubreuil à Nantes et Alain
Morvan
à Lyon.
Le 5 juillet, selon un
communiqué
du SGEN CFDT, qui
déplore cette décision,
Luc Ferry a prononcé
soudainement la suppression du Conseil
national de l'innovation
pour la réussite scolaire
(CNIRS). Ce conseil,
créé en octobre 2000,
avait pour mission de
repérer les innovations
pédagogiques de
façon à en permettre la
généralisation. Sa
suppression brutale pourrait
être interprétée
comme une condamnation des
pratiques innovantes soutenues par le
CNIRS depuis deux ans.
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENX0200112D
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020703114643.7ioobbcc.html
http://www.education.gouv.fr/inno
vation/accueil.htm
http://www.lexpress.fr/Express/In
fo/France/Dossier/raffarin/dossier.asp?id
a=342825
Les aides-éducateurs feront bien
la rentrée
Dans le cadre de la loi sur les
contrats-jeunes, la commission
des affaires culturelles de
l'Assemblée a
décidé de prolonger
jusqu'au 30 juin 2003 les
aides-éducateurs
embauchés
en 1997. Le texte,
adopté en première
lecture, sera discuté les
30 et 31 juillet.
http://www.assemblee-nationale.fr
/12/dossiers/emploi-jeunes.asp
X. Darcos promet le maintien des
aides-éducateurs
Dans un entretien publié par Le
Monde, Xavier Darcos,
interrogé surla disparition des
emplois jeunes, a
déclaré : "Nous
trouverons
un moyen pour que les
services rendus par les
aides-éducateurs continuent
d'être accomplis. Mais le
problème ne se posera pas
avant la rentrée 2003 puisque
les
20 000 emplois-jeunes
qui devaient partir au cours de cette
année scolaire
pourront voir leur contrat
prolongé jusqu'en
juin."
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--288786-,00.html
Souffle au coeur du système
Auditionné par la commission des
affaires culturelles,
familiales et sociales de
l'Assemblée nationale le 17
juillet, Luc Ferry a
déclaré : "Je n'ai
jamais
perçu la formule
"l'élève au centre de
l'école" comme étant
pertinente... Il faut mettre
au coeur du système les
relations
entre le savoir, les
élèves et les
enseignants." Le ministre
souhaite un grand débat
législatif pour fixer les
grandes missions de l'école.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020717155901.6vbyks95.html
Mieux orienter les bacheliers
Dans une tribune du Monde du 4 juillet,
Luc Ferry rappelle que
"seulement 45 % des étudiants
français
obtiennent leur DEUG en deux ans". Pour
remédier
à ces échecs, "il est
urgent d'agir en vue d'une
meilleure orientation des bacheliers.
Il
faut améliorer
l'accueil des étudiants, qui
doivent être mieux
encadrés tout au long du premier
cycle, notamment dans le
cadre du tutorat ou des monitorats". Le
ministre recommande
d'accepter en priorité en BTS
les
bacs professionnels et
les bacs technologiques.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3232--283595-,00.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020704181854.4tx4vqoq.html
Pseudo-Enterrement mouvementé
pour le CNIRS
Le Monde du 9 juillet s'est fait
l'écho de nombreuses
réactions à la
suppression
du Conseil national de
l'innovation pour la réussite
scolaire. Francis Oudot,
président de l'Andev, regrette
"un espace de
libre-échange du milieu
éducatif", tandis que
l'ICEM Freinet souligne "l'absence de
volonté politique
pour sortir de l'inertie". Dans une
dépêche AFP,
Gaby Cohn-Bendit craint que "la
décision de supprimer
le Conseil de l'innovation (porte) un
coup d'arrêt à
l'innovation. Le ministre sait
très bien que s'il n'y
avait pas eu de volonté
politique
forte face aux recteurs
et aux administrations, la vingtaine
d'établissements
expérimentaux dont nous avons
encouragé la
création pour enseigner
autrement
à des
élèves
décrocheurs,
n'auraient jamais vu le
jour".. Une crainte partagée par
A.-M. Vaillé
dans un entretien paru dans
Libération. Elle y redoute
"l'abandon de l'innovation et le retour
de la figure de
l'enseignant qui invente seul dans son
coin sans aucune
reconnaissance".
Le ministre a confirmé le
maintien des 12
établissements innovants
soutenus
par le CNIRS. Mais coup
de théâtre fin juillet :
un
article de
Libération du 20 juillet informe
finalement du maintien de
ce conseil.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--284211-,00.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020710114811.fcc6kq2o.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020709173243.9lv8zxhu.html
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=40542
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=42962
Suspension des langues
régionales
Le Conseil d'Etat a ordonné le
15
juillet la suspension de
la mise en place de l'enseignement en
langues régionales
par immersion dans les
établissements publics. Il a
également jugé
illégale l'intégration
des écoles Diwan dans
l'enseignement public.
Réagissant à ces
décisions, Jack Lang y voit
"une conception centraliste, parisienne
et dogmatique de la
culture et du savoir".
http://www.service-public.fr/accu
eil/education_immersion.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_empl
oi_020715174609.lbyu6usp.html
Quel budget pour l'éducation
nationale ?
C'est un budget de l'éducation
largement amputé
qu'Emmanuel Davidenkoff a
présenté dans
Libération du 31 août.
Aucune création de
poste n'aurait lieu dans le secondaire,
alors que 4000
étaient attendus et 5000 emplois
de surveillants seraient
supprimés. Ces restrictions
pourraient freiner la mise en
place des réformes (IDD en
collège, enseignement
des langues dans le primaire). Le
budget
sera officiellement
connu fin septembre.
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=50265
Rigueur pour l'école
Le Monde du 4 septembre analyse le
budget 2003. Si celui de
l'Education nationale est en hausse de
2,08%, le volume d'emploi
devrait diminuer du fait de la
suppression 5600 postes de
surveillants. Des menaces pèsent
également sur les
aides-éducateurs. Si Xavier
Darcos reconnaît leur
utilité et souhaitent relever
leur salaire, on ne sait
toujours pas comment ces emplois seront
maintenus.
"Au plus tard début 2003, nous
allons travailler avec
notre propre administration, et avec le
ministère du
budget, pour créer une nouvelle
structure, un nouveau
statut" affirme le ministre.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--289073-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--289037-,00.html
Un budget contesté
Plusieurs organisations jugent
sévèrement le projet
de budget de l'éducation
nationale. Le SNES parle de
"projets catastrophiques pour le second
degré". Le
SGEN-CFDT estime que "l'investissement
éducatif semble
abandonné" et souhaite "une
politique
ambitieuse" pour l'école. Pour
la
FCPE, " si
quelques pistes tracées par le
Ministre méritent
attention, celles-ci perdent toute
force
de conviction dès
lors que le silence persiste sur ces
engagements
budgétaires correspondants.
Tenter de justifier des
comptes d'apothicaire en recourant
à quelques
considérations
pédagogiques de circonstance ne
peut
gommer la réelle contrainte qui
s'impose à ce
Ministère".
http://www.snes.fr
http://www.sgen-cfdt.fr
http://www.fcpe.asso.fr/article.a
spx?id=163
Les statistiques du système
éducatif
Le ministère publie
l'édition 2002 des
"Repères et
références statistiques
sur les
enseignements. En 12 chapitres,
l'ouvrage propose toutes les
données de base relative au
système éducatif
: enseignement primaire, secondaire et
supérieur, mais
aussi apprentissage, les examens, les
étudiants, la
formation continue.
http://www.education.gouv.fr/dpd/
rers/repere.htm
Les classes préparatoires en
hausse
Selon une étude officielle, plus
de 70.000 jeunes
étaient inscrits en 2001-2002 en
classes
préparatoires. Alors que les
effectifs des classes
économiques et commerciales se
stabilisent, les classes
scientifiques et littéraires
connaissent une
légère progression.
Cependant la parité
reste à établir : les
filles restent
confinées dans les classes
littéraires et
économiques.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0236.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Chute continue des effectifs
étudiants
Début 2002, les
universités françaises
comptaient 22.500 étudiants de
moins qu'en 2001. Le nombre
d'inscrits en premier cycle a
baissé de 3,5% en un an.
Cette diminution touche toutes les
disciplines mais est
particulièrement forte en
langues, droit, et SVT.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0239.pdf http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Effectifs en baisse en
université
Une brochure ministérielle le
montre : en 2001, le nombre
d'inscrits dans l'enseignement
supérieur a diminué
de 1%. La baisse a été
particulièrement
sensible dans le premier cycle
universitaire (-4%). Mais elle a
touché également les STS,
les IUT et le second
cycle universitaire. On s'attend
à une nouvelle baisse des
inscriptions en université en
2002. Cette situation tient
compte ds fluctuations
démographiques mais aussi, en
amont, du nombre de bacheliers et des
choix des étudiants
vers des formations plus courtes.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0231.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
20,8 élèves par classe
Selon une étude
ministérielle, chaque enseignant
a
en charge en moyenne 20,8
élèves. Ce calcul tient
compte du fait qu'un tiers des heures
d'enseignement sont
effectuées en groupe et non en
classe entière. On
observe cependant de fortes
disparités. Ainsi ce nombre
est égal à 15,6 en
lycée professionnel, 22,8
en lycée, 22,6 en
collège.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0240.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
La violence scolaire, souci
européen
La Commission européenne propose
depuis 1997 des actions
de coopération en matière
de lutte contre la
violence scolaire. Son site rappelle la
politique
européenne (l'initiative "
Violence à
l'école ") et propose documents
et liens utiles.
A noter, à propos du racket,
l'initiatives du sites
Momes.net qui a ouvert un forum
où les jeunes
témoignent et échangent
sur ce fléau. " Moi
je me suis fais racketer il y a un
instant et je voulais dire
à ceux de mon cas, dites le tout
de suite à vos
parents ".
http://europa.eu.int/comm/educati
on/violence/home_fr.html
http://www.momes.net/forum/racket
.html
Un nouveau jugement négatif sur
l'école
Le Monde du 27 juin publie les
résultats d'une
enquête du CREDOC
réalisée à la
demande de la CNAF. Selon elle, 60% des
Français estiment
que l'école n'est plus capable
de
former les enfants.
Cette étude vient après
une enquête
réalisée par CSA pour
l'UNAPEL qui
révélait que deux parents
sur trois avaient une
vision négative de
l'école.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--282609-,00.html
http://www.csa-tmo.fr/fra/dataset
/data2002/opi20020503b.htm
L'informatique à l'école
vue par 01net.
Chaque rentrée voit fleurir les
articles sur les TIC
à l'école. 01Net
réunit un dossier fort
critique : enseignants mal
formés, matériel
insuffisant, absence de pilotage, "la
France peut mieux
faire". 01Net interroge Xavier Darcos
qui souhaite
"identifier les bonnes pratiques et les
mettre en avant".
La revue ne manque pas d'interroger les
constructeurs et
éditeurs du marché de
l'éducation qui
souhaitent des maîtres mieux
formés. (Information L.
Behocaray).
http://www.01net.com/rdn?oid=1914
68&thm=UNDEFINED
Le concours général
Les résultats du concours
général sont
publiés sur le site
ministériel.
http://www.education.gouv.fr/pres
se/2002/concgendp.htm
Le bac
Retrouvez sujets et corrigés des
bacs
généraux et
technologiques
à ces adresses
:
http://www.tf1.fr/examens/
TF1
examens
http://www.lemonde.fr/education/b
ac_corriges/
Le
Monde
La RTT dans l'éducation
nationale
Un encart spécial fixe les
règles d'application de
la réduction du temps de travail
pour plusieurs
catégories de personnel
non-enseignant de
l'éducation nationale.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/31/encart.htm
- VIE
PROFESSIONNELLE [
Haut ]
Des enseignants inquiets
C'est un tableau contrasté mais
assez sombre des
enseignants du second degré que
dresse une nouvelle
étude de la DPD
(ministère). Basée sur
un
échantillon de 955 personnes,
elle montre des enseignants
inquiets de leur avenir. Ainsi 40%
d'entre eux craignent une
nomination dans un établissement
difficile. 94% estiment
qu'on "leur demande de plus en plus de
choses" même si 86%
reconnaissent que le métier
c'est
autant éduquer
qu'instruire. 85% des enseignants
estiment qu'ils ne sont pas
assez reconnus dans la
société et 20% envisagent
de
quitter le métier.
D'après cette étude, un
quart des enseignants
utilisent Internet pour préparer
leurs cours mais 7%
seulement s'en servent en cours,
souvent
faute de formation.
Une autre étude (Note 02.32)
s'est
intéressée à
l'évolution des corps
d'enseignants du second degré.
Les 372.237 professeurs
concernés ont un service moyen
de
17,8 heures dont 16,8 h
d'enseignement.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0233.pdf
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0232.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Responsabilité des enseignants
La Cour de cassation vient de donner
son
verdict dans l'affaire
du Drac (voir L'Expresso du 6 juin).
Celle-ci posait la question
de la responsabilité
individuelle
des enseignants dans cet
accident. Les enseignantes
avaient-elles
commises une faute
caractérisée en exposant
les enfants à un
risque qu'elles auraient dû
connaître ? La Cour
estime que non et relaxe l'institutrice
et la directrice.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020618131156.385upqnd.html
Concours
Le B.O. spécial n°14 est
tout
entier consacré
aux concours de recrutement de
personnels enseignants,
d'éducation et d'orientation des
lycées et
collèges ainsi qu'aux concours
réservés et
au concours de recrutement des
professeurs des écoles. On
y trouvera notamment les calendriers
des
épreuves, les
conditions d'inscription, le
déroulement des
épreuves, les instructions
concernant ces concours.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/special14/default.htm
Concours : parisianisme et
féminisation
Le ministère publie une
étude sur les 19.770 postes
mis aux concours à la session
2000. Premier enseignement,
le nombre d'admis diminue, suivant en
cela le nombre de postes
offerts. Le nombre de ressortissants
européens (espagnols,
allemands et italiens) a
également chuté : ils
représentent 1% des candidats.
Les femmes
représentent 57% des candidats
en
moyenne, mais plus de
80% en documentation, lettres et
langues. Tous concours
confondus, près d'un
lauréat sur quatre vient de
région parisienne, ce qui est
déjà beaucoup.
Mais Paris produit un admis sur deux
à
l'agrégation.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0241.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Concours Les rapports des jurys
Les rapports des jurys des concours
2001
sont
édités par le CNDP.
http://www.cndp.fr/brochadmin/
Un logo pour les émissions
libres
de droit
Désormais plus d'excuse ! Les
émissions de France 5
libérées de droits pour
une utilisation en classe
seront clairement signalées par
un logo (une
vidéocassette). Ce logo devrait
également retenir
l'attention des enseignants en leur
signalant des
émissions
particulièrement
adaptées aux
besoins du monde éducatif. En un
an, les émissions
ainsi libérées de droits
représentent une
centaine d'heures de programmes. Citons
par exemple : des
magazines (Va savoir), des
séries
(Le monde d'Etienne,
etc.), des documentaires (la guerre
d'Algérie etc.).
http://www.france5.fr/education/
Interdisciplinarité et ouverture
à
l'international
Le B.O. du 25 juillet invite les
établissements à
utiliser les programmes
européens
Socrates et Leonardo da
Vinci pour mener des projets
interdisciplinaires (PAC, TPE, PPCP,
itinéraires de découverte
etc.). Plusieurs exemples
sont proposés ainsi que la liste
des thèmes des
projets Comenius en 2002.
http://www.education.gouv.fr/bote
xte/bo020725/MENE0201654N.htm
L'école et la diffusion
d'Internet
Le dernier numéro d'Insee
Première, le quatre pages
de l'INSEE, est consacré
à
l'utilisation des
nouvelles technologies par la
population
française. La
moitié des Français de 15
ans et plus ont
déjà utilisé un
ordinateur, un tiers
Internet. Des chiffres qui illustrent
un
certain retard
français mais qui montrent
également une rapide
progression des TIC : 60% des
propriétaires de PC l'ont
depuis moins de 3 ans, 80% des
internautes surfent depuis moins
de deux ans.
L'école peut-elle combler ce
retard ? L'étude
montre que, globalement, les
accès publics ne compensent
pas le sous-équipement... sauf
à l'école. Si
20% des élèves
n'utilisent
jamais les ordinateurs
de l'établissement, 50% le font
au moins une fois par
semaine. L'école a donc un
rôle essentiel de
transmission de la culture informatique
dans la population.
Malheureusement elle se distingue
encore
par une utilisation
atypique d'Internet : beaucoup de
"surf", peu de courrier
électronique.
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_f
fc/IP850.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Meirieu contre "l'école des
sorciers"
Dans une tribune publiée par Le
Monde le 2 septembre,
Philippe Meirieu fait sa rentrée
en appelant à un
recentrage du débat
pédagogique. " Sortir de la
"pédagogie du décret qui
régit
l'école des sorciers,
arrêter de croire qu'il suffit
de dire "Taisez-vous !" pour que les
élèves se
mettent au travail. C'est là
où la véritable
"laïcité" trouve son
origine
et garde toute son
actualité : la
laïcité de la
Déclaration des droits de
l'homme... Voilà le
véritable clivage : il n'oppose
pas ceux qui, d'un
côté, défendraient
"les savoirs" et ceux qui,
par ailleurs, s'abîmeraient dans
la "pédagogie
compassionnelle"; il oppose ceux qui
considèrent
l'éducateur comme un être
qui doit "faire alliance"
avec l'élève contre
toutes
les formes de
fatalité et d'adversité
et
ceux qui traitent
d'abord l'échec, voire la simple
difficulté, par la
stigmatisation, l'exclusion, la
création de ghettos, la
répression. Il est temps de
revenir à ce choix et
d'analyser nos décisions
éducatives.. à la
lumière de cet enjeu". Une
analyse en réaction
à certaines mesures "simplistes"
récentes ?
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3232--288768-,00.html
La réforme selon Antoine Prost
L'Express du 29 août publie un
entretien avec Antoine
Prost. Pour l'ancien conseiller d'Alain
Savary "une vraie
différenciation
pédagogique reste à
inventer
au collège. Seules des
méthodes spécifiques
peuvent répondre à la
diversité des
élèves et aux
difficultés de certains.
Amener les jeunes à
développer des excellences
dans
le domaine culturel, comme la musique,
le dessin ou la
littérature, est aussi une
façon de diversifier et
de donner du sens à
l'école". Plutôt
qu'entamer une énième
réforme, A. Prost
invite le ministre à laisser
"les
acteurs de terrain,
au gré des solutions qu'ils
trouvent, définir, par
tâtonnements et erreurs, la bonne
formule."
http://www.lexpress.fr/Express/In
fo/France/Dossier/educationnation/dossier
.asp?ida=350375
La Gay Pride dénonce
l'homophobie
scolaire
"Dans le supérieur et surtout en
milieu scolaire, les
jeunes homos sont encore trop souvent
acculés à la
honte, au silence, au déni
d'eux-mêmes. Ils sont en
butte au mépris, aux insultes
des
autres jeunes, à
l'ignorance affichée ou à
la condescendance des
adultes dans une institution qui
véhicule des
stéréotypes et se refuse
souvent à condamner
l'homophobie au même titre que le
racisme ou le
sexisme".Pour Patrick Comoy,
président d'une
association gay, l'école du
respect n'existe pas pour les
homos.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020628161958.ywum5lkr.html
En arrière toutes !
Un bond de plusieurs années en
arrière, c'est ce
qu'exigent les présidents de 16
associations de
professeurs spécialistes
regroupées dans la
"Conférence des
présidents
des associations de
professeurs spécialistes".
Reçus en audience au
ministère le 26 juin, ils ont
demandé la suspension
des TPE et PPCP, l'arrêt des
itinéraires de
découverte, la suppression des
projets artistiques et
culturels (PAC) et l'augmentation des
horaires dans leurs
spécialités. Ils ont
également remis en
question les procédures de
passage des
élèves en classe
supérieure et
demandé l'arrêt de
l'introduction du contrôle
continu dans certaines épreuves
du bac.
Ces revendications sont émises
alors que la rentrée
est déjà organisée
et après que le
ministre se soit prononcé
clairement en faveur des
réformes. Elles prennent le
contre-pied de
l'évolution du système
éducatif depuis une
décennie et remettent en
question
une orientation encore
plus ancienne vers les méthodes
actives. Certains des
dispositifs incriminés
connaissent un succès
certain auprès des
élèves. C'est le cas
des
TPE qui sont présentés
cette année par
près de la moitié des
candidats au bac
général alors qu'il
s'agit
d'une simple option
facultative.
Parmi les associations signataires,
relevons l'association des
professeurs de philosophie de
l'enseignement public,
l'association des professeurs de
lettres, d'économie et
gestion ainsi que la
société des langues
néo-latines.
Contact : claudelob
ry@hotmail.com
Actualité
Un cahier, un crayon pour les
écoliers afghans
A l'occasion de la rentrée
scolaire, Solidarité
laïque organise jusqu'à la
fin du mois d'octobre une
collecte après des enfants pour
équiper les
écoliers afghans d'un minimum de
matériel
scolaire.
http://www.solidarite-laique.asso
.fr/enter/enter.htm
Actualité
Les nouvelles formations de
l'enseignement agricole
Le Monde du 5 septembre rend compte des
nouvelles formations
mises en place par les lycées
agricoles corréziens.
L'enseignement agricole
s'intéresse aux services
à
la population rurale ainsi qu'aux
activités proches des
néo-ruraux. En témoignent
les formations aux
métiers du golf (aussi bien
jardiniers que gestionnaires)
et la nouvelle licence professionnelle
de consultant rural. Une
évolution qui témoigne de
celle du monde rural.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3228--289166-,00.html
L'évaluation au coeur du
système scolaire
britannique
Un article du Temps de Genève du
28 juin rend compte de la
dernière décision du
Département de
l'éducation britannique :
dès l'âge de 7 ans,
les écoliers britanniques
pourront noter leurs
maîtres. Cette décision,
même s'il ne s'agit
pas de notation individuelle mais d'une
consultation globale,
suscite, on s'en doute, de fortes
réactions Outre-Manche.
Le quotidien suisse saisit l'occasion
pour présenter un
système éducatif qui a
mis
l'évaluation des
établissements au centre de sa
politique pour concurrencer
l'enseignement privé,
évoluer et s'ouvrir sur la
société.
http://213.193.98.186/template/so
ciete.asp?page=8&contenuPage=&article=926
38&quickbar=
Apprendre avec les TIC au Luxembourg
Au Luxembourg la situation des TIC
évolue. Le pays
souhaite enrayer la fracture
numérique et intégrer
les TIC dans les disciplines. Pour cela
le Luxembourg envisage de
"mettre en réseau les
enseignants
de tous les ordres
scolaires dans une communauté
virtuelle sur Internet
permettant des échanges
d'informations et de bonnes
pratiques professionnelles"; Un site
propose des informations
sur la politique en matière de
TICE ainsi que des signets
et des séquences pour
l'enseignement avec les TIC.
(Information Jos Berternes)
http://www.elabotic.lu
- LA LOI PERBEN ET LA
SECURITE [ Haut
]
Six mois de prison pour "traiter" un
prof
L'Assemblée nationale a
adopté
définitivement le 3 août
la
loi sur la justice. On
le sait, celle-ci crée des
centres éducatifs
fermés pour les mineurs,
instaure
des sanctions pour les
10-13 ans et facilite la
détention des 13-18 ans. Mais
le
projet de loi a été durci
par deux amendements
déposés par la
majorité.
Un premier amendement punit de 6 mois
de
prison et de 7500 euros
d'amende les outrages adressés
à un membre de
l'équipe éducative quand
il est commis dans un
établissement scolaire ou
à l'occasion des
entrées et sorties des
élèves.
Un second amendement permet la
suspension des allocations
familiales quand un mineur est
placé en centre de
éducatif fermé. Ainsi est
crée une "sanction
familiale". Pour l'éditorial du
Monde du 3 août
"il ne s'agit pas de justice, mais
d'idéologie".
http://www.assemblee-nationale.fr
/12/dossiers/programmation-justice.asp
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--286568-,00.html
Courte justice pour tous, maigre
justice
pour les mineurs
Le projet de loi sur la justice,
présenté au
conseil des ministres du 17 juillet,
accorde des droits nouveaux
aux victimes et des moyens
supplémentaires à une
administration qui en a bien besoin.
Mais ce projet contient des
mesures qui soulèvent dès
maintenant les
réserves de nombreuses
institutions, dont la Commission
nationale consultative des Droits de
l'Homme.
La CNCDH souligne l'affaiblissement du
pouvoir judiciaire permis
par ce texte. D'une part le projet
créé, pour les
"petits" délits, des "juges de
proximité"
temporaires qui n'auront ni la
compétence, ni
l'indépendance que le
justiciable
est en droit d'attendre
d'un état de droit. Dans cette
perspective, la CNCDH
estime "beaucoup plus contestable
encore, l'attribution aux
juges de proximité.. d'une
compétence pénale
à l'égard des mineurs de
13 à 18 ans.. Elle
estime grave et injustifiée
cette
remise en cause d'un
principe essentiel de l'ordonnance du 2
février 1945
relative à l'enfance
délinquante, celui de la
spécialisation de la justice des
mineurs, principe qu'a
ultérieurement consacré
la
Convention
internationale des droits de l'enfant,
ratifiée par la
France". D'autre part le projet de loi
facilite et allonge la
détention provisoire. Il
renforce
le rôle du
procureur de la République en
rendant son appel suspensif
de la remise en liberté d'un
détenu. Il
étend la comparution
immédiate à de
nombreuses infractions, ce qui n'est
pas
une garantie de bonne
justice.
S'agissant des mineurs, le projet de
loi
crée des "centres
éducatifs fermés" pour
les
mineurs dès
l'âge de 13 ans, des "sanctions
éducatives"
dès l'âge de 10 ans et
donne la possibilité
au procureur de traduire devant le
tribunal dans un court
délai (moins d'un mois) certains
mineurs. Or on voit mal
comment la privation de liberté
pourrait permettre
l'insertion et l'éducation de
ces
jeunes. Certes les
procédures actuelles ont
semblé parfois
inadéquates pour faire face
à certaines formes de
délinquance juvénile.
Ainsi un récent
numéro de VEI Enjeux signalait
le
cas des
délinquantes mineures (S.
Lefrançois, n°128,
pp136 sqq.). Mais le texte
gouvernemental en arrive à
remettre en question l'approche
humaniste, républicaine
qui voit en l'enfant un justiciable
ayant droit à des
garanties supérieures et un
être éducable.
C'est cette perception de l'enfant qui
est mise en danger par le
texte.
Ainsi la FCPE, Amnesty, la Ligue des
Droits de l'Homme, le MRAP,
plusieurs syndicats d'enseignants et de
nombreuses autres
organisations, soulignent que "les
seules réponses
proposées aux jeunes en
difficulté passent par des
mesures pénales qui permettent
d'enchaîner une
sanction pénale dès
l'âge de 10 ans, un
placement sanction dans un
établissement, un placement en
centre fermé, la
détention
provisoire à
partir de 13 ans et enfin la
condamnation à une peine de
prison. Dans ce dispositif, la prise en
charge éducative
n'a plus de place et sa
légitimité est
profondément attaquée..
C'est l'enfance qui est
niée à travers la
pénalisation dès
l'âge de 10 ans. C'est l'ensemble
des enfants, susceptibles
un jour ou l'autre d'un écart de
comportement, qui
pourront être sanctionnés.
Mais c'est aussi la
jeunesse issue des couches sociales les
plus
défavorisées et de
l'immigration qui sera la
première victime de ce projet".
Elles s'opposent
à ce projet de loi.
http://www.justice.gouv.fr/presse
/loiprogsomm.htm
http://www.commission-droits-homm
e.fr/binTravaux/AffichageAvis.cfm?IDAVIS=
670&iClasse=1
http://www.fcpe.asso.fr/article.a
spx?id=145
Loi symbolique ou apparence de loi ?
L'amendement à la loi Perben
punissant de 6 mois de prison
ou 7500 euros d'amende un outrage
à un enseignant
soulève de nombreuses
oppositions.
Ainsi la Confédération
syndicale des familles
dénonce "des mesures (qui)
conduisent à une
criminalisation des familles". Des
réactions
similaires se font entendre du
coté des syndicats
enseignants. L'UNSA-Education
dénonce "une vision
étriquée du
problème tendant à
faire
penser que la violence n'est pas un
phénomène
social mais un problème
individuel". La FSU parle "
d'effet d'affichage"
disproportionné. Pour
François Dubet, sociologue
spécialiste de la
violence scolaire, interrogé par
Le Monde du 6 août,
la menace d'emprisonnement "ne changera
pas grand-chose au
comportement des élèves
(ou des parents) et mettra
les profs dans l'embarras. Si l'une de
leurs plaintes conduit un
gosse de 13 ans en prison, comment
croyez-vous qu'ils
réagiront ? Criminaliser les
gamins des quartiers et
judiciariser l'espace scolaire ne sont
pas des solutions.
Aujourd'hui, on ne règle plus
les
conflits au sein de la
communauté pédagogique,
on
appelle le procureur. Si
l'on s'engage davantage sur cette voie,
les profs devront
bientôt gérer, en plus de
leurs propres plaintes,
les accusations des parents".
Dans le même quotidien,
Jean-Marie
Colombani dénonce
la "lepénisation de nos lois" :
"Toute notre
philosophie du droit et de la justice
est ébranlée
en son socle, à la fois
d'inspiration démocratique,
de philosophie libérale et
d'ambition humaniste. Si
l'enfant faute, c'est donc que la
famille est coupable : plus
d'excuse sociale, plus de contexte
économique, plus
d'environnement culturel. L'enfant
criminel est l'enfant mal
éduqué. La
société, l'histoire,
l'inégalité, les
héritages, etc., n'y ont
aucune part : c'est la faute aux
parents... Quant au rapport
pédagogique, il tombe sous le
sens - le bon sens - que
c'est un rapport à l'ordre et
à la loi : non pas
une relation d'éducation et de
formation, mais le
même type de contrat que celui
qu'entretient le justiciable
avec les gardiens de l'ordre en
uniforme, policiers ou gendarmes.
Politique familiale, droits de la
défense, relation
pédagogique : en trois
dispositions, c'est toute une
nouvelle philosophie sociale qui
s'affiche
Au lieu de combattre le Front
national,
on donne droit de
cité à ses idées.
De la "lepénisation
des esprits", dénoncée
par
Robert Badinter, nous
voilà passés à la
lepénisation de nos
lois".
Interrogé par Le Point, le 9
août, Xavier Darcos
assure que "Cette mesure est un signe
donné au
personnel enseignant par les
parlementaires. Il est bon de
rappeler que le professeur est investi
d'une autorité, due
à son savoir, mais qu'il est
aussi porteur d'une part de
l'autorité de la
République... Cette sanction a
surtout une valeur symbolique". A peine
née,
voilà une mesure de justice
rangée dans le domaine
du symbolique. "Symbolique : qui n'a
que
l'apparence, mais non la
réalité" nous dit le
dictionnaire...
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020807145408.oz4dxnvq.html
La CSF, AFP / Voila
http://www.letelegramme.com/index
.cfm?page=telegdisplay&class=articleteleg
ramme&method=affiche_entier&object=200208
06_010b070400_4808706
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3224--286694-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3232--286723-,00.html
http://www.lepoint.fr/societe/doc
ument.html?did=105954
Absentéisme : faut-il punir les
familles ?
La décision du ministre de
l'intérieur, le 10
juillet, de soumettre à des
"sanctions aggravées"
les parents qui ne respectent pas
l'obligation scolaire de leurs
enfants, afin de lutter contre la
délinquance, suscite
réactions et commentaires. Le
ministre
délégué à
la
famille, C. Jacob, le 11
juillet, proposait la création
d'une amende parentale :
"L'intérêt de l'amende
parentale, c'est qu'elle
fait intervenir la justice. Il y a
quand
même une
différence entre l'avertissement
de la caisse
d'allocations familiales ou de
l'inspection académique, et
la convocation par un juge". X. Darcos,
ministre
délégué à
l'enseignement scolaire,
minimise la mesure annoncée : "
(elle) rappelle des
dispositions qui existent
déjà en ce qui concerne
l'absentéisme scolaire et incite
à les appliquer ou
à les renforcer... Ce n'est pas
un texte à
caractère pénal, mais
à caractère
réglementaire. Ce sera à
l'ordre judiciaire de voir
s'il faut par la suite fournir aux
proviseurs
d'établissements les moyens
juridiques de faire des
signalements qui soient suivis
d'effet".
Pour la FCPE,
"prétendre résoudre les
problèmes de
l'absentéisme scolaire en
pénalisant un peu plus
les familles révèle une
méconnaissance
totale, à la fois du
problème de
l'absentéisme et de la situation
des familles en
difficulté".
Libération du 11 juillet donnait
la parole au sociologue
Hugues Lagrange pour qui
l'absentéisme est lié
"à des altérations graves
du cadre de vie et
spécialement des relations
familles". Le quotidien
estimait à 100.000
élèves le nombre de
"décrocheurs". A l'occasion de
la
6ème Biennale de
l'éducation et de la formation,
la région
Ile-de-France estimait à 15.000
le nombre de
décrocheurs franciliens.
Plusieurs dispositifs, par
exemple le Lycée
intégral,
proposaient des pistes
sérieuses pour
réintégrer les
élèves en perdition. Mais
ces structures
n'accueillent que quelques dizaines
d'élèves ce qui
semble bien insuffisant.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020710153427.g13psdtg.html
Dépêche AFP Voila
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020711075753.1pzc763b.html
http://www.fcpe.asso.fr/article.a
spx?id=141
http://www.ac-versailles.fr/pedag
ogi/rvp/HTML/abandonscolaire.htm
http://www2.ac-lille.fr/reussite-
lycee/Outils%20FAP/decrochage/pr%C3%A9sen
tation.htm
Enfermer n'est pas éduquer
Dans une tribune parue dans
Libération du 12 juillet,
Manuel Palacio, président de
l'Afpej,
s'élève contre le projet
de centres fermés
pour les mineurs : " L'enfermement est
une réponse
à un acte, c'est une sanction
à l'état brut.
En revanche, le placement en
institution
obéit à
une autre logique. Tout en jugeant
l'acte, il s'agit d'apporter
une réponse à la personne
qui l'a commis. Ici la
sanction existe, mais elle se prolonge
d'un traitement de fond,
ce que l'on appelle une action
éducative. La notion de
centre éducatif fermé
vient confondre ces deux
niveaux." Il appelle à " une
ambitieuse
réforme de la détention
des mineurs où,
enfin, l'exigence de la sanction serait
satisfaite sans que cela
soit au détriment du devoir
d'éducation".
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=41478
La loi Perben condamnée par la
L.D.H.
Dans une tribune de Libération
du
14 août 2002,
Michel Tubiana, président de la
Ligue des Droits de
l'Homme, dénonce l'enfermement
des mineurs par une justice
sociale "au rabais" : "S'agissant de
juguler une
délinquance venant des "gens
d'en
bas", il est normal de
créer une "justice d'en bas".
C'est ce que seront les
juges de proximité, au statut
incertain, soumis aux
pressions du parquet et chargés
d'un abattage judiciaire
allant jusqu'aux mineurs. Justice au
rabais aussi que cette
accélération de
l'accroissement de la
procédure de comparution
immédiate qui va permettre
d'infliger jusqu'à vingt ans de
prison en quelques
semaines... Les mineurs se voient
promettre un enfermement
"éducatif" auquel même le
très
sécuritaire M. Peyrefitte avait
mis fin."
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=47212
L'échec scolaire, stigmate de la
délinquance
Le Sénat publie un rapport sur
la
délinquance des
jeunes qui accuse l'école. Ce
rapport montre d'abord la
montée des actes
délinquants commis par les
mineurs
: 82.151 mineurs mis en cause en 1977,
177.017 en 2001; une
délinquance souvent peu grave
mais qui exaspère la
population. Le rapport établit
également la
"surdélinquance des jeunes issus
de l'immigration"
: 32% des délits peu graves
seraient commis par des
adolescents dont les deux parents sont
nés à
l'étranger. Parmi les causes de
cette situation, pour le
rapporteur, "plusieurs indicateurs
mettent en évidence
le rôle que joue (l'échec
scolaire) dans le
basculement (vers la
délinquance).. Le bilan du
collège unique est
mitigé.. Il a conduit à
une radicalisation de l'échec,
et
est, à ce titre,
"co-producteur" de délinquance.
La démocratisation
du collège laisse sur le carreau
un nombre non
négligeable d'enfants". Aussi,
parmi les mesures
retenues par les sénateurs,
plusieurs concernent
l'école. Puisque l'école
"à force
d'intégrer a fini par exclure",
il faut lutter contre
l'absentéisme scolaire en
menaçant de suspendre les
prestations familiales,
améliorer
la formation des
maîtres, améliorer le
système de sanction
dans les établissements,
développer les classes SAS
et les classes relais et surtout
diversifier le collège
unique en proposant "un enseignement
à option qui
encourage les gestes et les
techniques".
Le Sénat souhaite aussi
maintenir
l'ordonnance de 1945
mais en l'aménageant :
accélération des
procédures, détention
provisoire pour les mineurs
de 13 à 16 ans, création
d'établissements
pénitentiaires
spécifiques
"permettant une prise en
charge éducative".
En annexe au rapport, on trouvera les
témoignages de
nombreux sociologues : Sébastien
Roché, pour qui
l'échec scolaire est la
première motivation de la
délinquance des jeunes, Laurent
Mucchielli, pour qui la
"prévention des troubles
scolaires devrait être
une grande priorité
nationale".
On le voit : un rapport bien
documenté, qui apporte de
précieuses informations mais qui
aura des
conséquences sur
l'école.
http://www.senat.fr/rap/r01-340-1
/r01-340-1.html
http://www.senat.fr/rap/r01-340-2
/r01-340-2.html
Des enseignants dans les centres
éducatifs
fermés
X. Darcos l'a annoncé : un
enseignant, le plus souvent un
instituteur spécialisé,
sera affecté dans
chacun des centres éducatifs
fermés
créés par la loi Perben.
Il suivra les
études que les jeunes pourraient
suivre à distance
via le CNED. Il dispensera
également un enseignement 4
heures par jour, 4 jours par semaine,
"soit plus que ce qui
est dispensé en prison".
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020725160947.c0w10aae.html
Le délit d'outrage et ses
suites
On sait que la loi Perben a
créé un délit
d'outrage à enseignant passible
de 6 mois de prison et
7500 euros d'amende. Le Monde du 3
septembre a consulté
enseignants et magistrats sur ce nouvel
article du Code
pénal. Si les avis des
enseignants varient, du coté
des palais de justice l'application de
la nouvelle loi se
prépare. Ainsi ce magistrat de
Reims : "on pourra,
lorsqu'un élève
"pète les plombs" en cours,
l'arrêter séance tenante".
La nouvelle loi
permet de mettre en garde à vue
les coupables. Et on se
prépare à leur imposer
des
travaux
d'intérêt
général.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--288924-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--288925-,00.html
Le S.M.S. nouvelle pratique culturelle
des jeunes
Le Monde du 10 août publie un
intéressant dossier
sur les messages Texto diffusés
sur les
téléphones portables. Le
quotidien interroge
Jacques Anis, professeur de
linguistique, qui ne craint pas un
appauvrissement du français :
"Le
pire des cas serait
que le français reste à
l'écart des
mutations technologiques et c'est une
bonne chose pour
éviter l'usage trop
répété de
l'anglais". L'usage des SMS en classe
est également
évoqué à travers
plusieurs
témoignages. Ainsi pour Alexis
Kauffmann, collaborateur du
Café, le SMS est "un
phénomène qui
échappe quasi totalement
à
l'école, au
départ par ignorance et
aujourd'hui souvent par
dédain pour cet ersatz
d'écriture".
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--287076-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--287077-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3208--287078-,00.html
Des jeunes condamnés au
chômage ?
"Si les conditions d'insertion des
jeunes vont
s'améliorer, elles n'en
resteront
pas moins
difficiles." Une Note d'information du
Ministère de
l'éducation nationale,
réalisée avec le
B.I.P.E., s'est penchée sur les
perspectives d'emploi
à l'horizon 2010. Il en
résulte d'abord que le
chômage des jeunes se situera
entre 6 et 9% en 2010, selon
le scénario économique
retenu. Dans la perspective
d'une croissance de 2% l'an d'ici 2010,
le taux de chômage
s'élèverait. Dans tous
les
cas, ce sont les
services aux particuliers qui
connaîtront la plus forte
croissance. Par contre les perspectives
économiques
commandent les prévisions de
formation. Dans le cas d'une
croissance lente, les
diplômés bac +3
pourraient
avoir du mal à trouver un
emploi.
Dans tous les cas, les
jeunes peu diplômés (CAP,
BEP, brevet ou aucun
diplôme) auront du mal à
s'insérer
professionnellement.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0230.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Pour Phosphore, un bilan
mitigé
Le magazine Phosphore publiera dans son
numéro de
rentrée une enquête
réalisée
auprès de 3000 lycéens
qui
jugent leur
lycée. Si 78% des lycéens
trouvent que les cours
sont intéressants, seulement 27%
les trouvent très
utiles. Les jeunes se plaignent
également d'être
incompris de leurs enseignants.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020823093429.wdsog6ld.html
Les jeunes plébiscitent
l'école
Selon un sondage publié par "Les
Clés de
l'actualité" ce 5 septembre,
deux
adolescents sur trois
déclarent aimer l'école.
81% croient que
l'école permet la promotion
sociale. Mais la moitié
aimeraient changer de matières
d'enseignement ou en
introduire de nouvelles.
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020904160604.ixhbhvyf.html
http://www.milanpresse.com/Magazi
nes/PressSubAffich.htm?Num_Visit=NV324016
6696283185&submenu=1&RTITRE=Les%20cl%E9s%
20de%20l%27actualit%E9&RID=MI300495
Les toxicomanes sont jeunes
L'Observatoire français des
drogues et des toxicomanies
publie son rapport annuel. Il souligne
le jeune âge des
toxicomanes la moitié des jeunes
de 18 ans ont
déjà fumé du
cannabis. 5 à 6% des
garçons expérimentent
également l'ecstasy ou
des produits à inhaler. Tous les
toxicomanes cumulent
à la drogue l'alcool et le
tabac..
http://www.ladocumentationfrancai
se.fr/brp/notices/024000375.shtml
Les marques piègent les
collégiens
Le Monde du 9 septembre analyse les
méthodes de vente
utilisées par les marques pour
séduire les
collégiens. Fort habilement,
elles misent sur les
phénomènes d'imitation,
fréquents chez les
jeunes, pour pénétrer ce
marché. Internet
est aussi un bon moyen pour entrer en
contact avec les jeunes
consommateurs et les fidéliser
à une marque.
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3236--289580-,00.html
Les aides aux familles
Une page bien pratique pour y voir plus
clair sur les aides
accordées par l'Education
nationale aux familles (demandes
de bourse, fonds sociaux) et
accéder aux formulaires de
demande.
http://www.eduscol.education.fr/D
0107/default.htm
Un site pour les parents d'enfants
dysphasiques
Pour les parents d'enfants dysphasiques
ou dyslexiques, seulement
6% des enseignants ont une attitude
éducative positive
envers leurs enfants. Un tiers des
parents estime que les
enseignants ne sont pas formés,
la moitié
dénonce un quasi abandon de leur
enfant. Le site "Mot
à mot" résulte de
l'initiative de parents d'enfants
dysphasiques. Ouvert au travail
collaboratif, il offre une
information spécialisée,
de la documentation et des
forums très actifs.
http://www.motamot.org
Les surdoués et l'école
On sait que les "surdoués" ont
souvent de mauvais
résultats scolaires. Jacques
Bert, directeur
d'école publique, consacre son
site aux problèmes
pédagogiques posés par
ces
enfants. Pour lui
"l'institution scolaire peut être
à l'origine des
difficultés de certains
enfants".
Il propose des
pistes pédagogiques qui
utilisent
la pédagogie de
maîtrise à effet
vicariant,
des réflexions,
des signets.
http://surdoues.info
Les profs ne sont pas heureux
Curieux sondage que celui
réalisé par CSA pour
Sélection du Reader's Digest.
Si,
pour deux
Français sur trois, les
élèves sont heureux
à l'école, la
majorité des Français
estime que les professeurs ne sont pas
heureux à
l'école. La violence,
l'indifférence des parents et
des élèves en seraient la
cause. Spleen de
rentrée ?
http://www.csa-tmo.fr/fra/dataset
/data2002/opi20020704b.htm
Rentrée : un dossier pour les
parents
Le ministère de
l'économie
informe les parents sur
les réglementations et les
dernières tendances de
la consommation.
http://www.service-public.fr/accu
eil/education_rentree2002_conso.html
Les programmes de langues
Le programme transitoire (2002-2007)
d'enseignement des langues
étrangères ou
régionales au cycle des
approfondissements de l'école
primaire est paru au B.O.
hors-série n°4. Cette
publication était
d'autant plus attendue que le dernier
rapport de l'Inspection
générale avait
souligné les
disparités d'une école
à l'autre.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/hs4/default.htm
http://www.ladocumentationfrancai
se.fr/brp/notices/024000479.shtml
Plan de bataille contre l'illettrisme
15% des élèves de
sixième ont des
difficultés en lecture. Luc
Ferry
a annoncé le 19
juin un "plan de lutte" contre
l'illettrisme. Il s'appuie d'abord
sur le renforcement de la lecture et de
l'écriture
à l'école : les enfants
devront y consacrer 2
heures 30 par jour au cycle 2 et 2
heures en cycle 3. Et un outil
de diagnostic sera
expérimenté dès
l'année prochaine en CM1.
Le ministre souhaite aussi s'appuyer
sur
les TICE. Le
ministère labellisera des sites
d'aide aux
élèves et diffusera sur
Internet de l'information
sur les dyslexies et dysphasies.
Une troisième catégorie
de
mesures a soulevé
davantage de critiques : Luc Ferry a
annoncé la
création de 100 à 150
classes de CP
consacrées aux
élèves les plus en
difficulté. Pour les syndicats,
cette mesure risque de
stigmatiser et d'isoler ces
élèves, et, finalement,
de ne pas atteindre son objectif.
http://www.education.gouv.fr/pres
se/2002/illetrismecp.htm
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020619124503.j06etfls.html
PrimLangues, un site pour les langues
au
primaire
C'est un véritable portail que
le
C.I.E.P., avec le
soutien de la Direction de la
technologie du ministère,
ouvre au bénéfice de
l'enseignement des langues
dans le primaire. PrimLangues est
d'abord un centre de
ressources. Il propose les textes
officiels, des bibliographies,
de nombreux signets classés
(méthodologie, sites
d'enseignants, documents authentiques,
documents
didactisés, lexiques etc. pour
l'allemand, l'anglais,
l'espagnol, le portugais, l'arabe,
l'italien). On
appréciera également les
fiches documentaires sur
les cédéroms, les
malettes
pédagogiques, les
supports d'activités.
PrimLangues
propose également
des séquences
pédagogiques
et de nombreuses
suggestions pédagogiques
(allemand, anglais, italien,
arabe, portugais, russe, espagnol)
validées pour le CE2,
les CM1 et CM2. Le site donne
également la
possibilité d'établir des
correspondances scolaires
et invite les enseignants à
participer à son
animation. C'est dire qu'il se veut "
institutionnel et convivial
". Un pari qui pourrait être
tenu.
http://www.primlangues.education.
fr/
Maîtres d'en haut et
maîtres
d'en bas
La récente étude
ministérielle sur les
enseignants du primaire montre une
France coupée en deux.
La France du nord (au nord d'une ligne
Rennes - Gap) compte des
enseignants nettement plus jeunes que
celle du "bas". Seconde
coupure : les enseignants demandent
principalement à
quitter le coeur du Bassin parisien
pour
aller au sud de cette
fameuse ligne. Troisième
différence : si le corps
professoral est largement
féminisé (77%),le
pourcentage de femmes varie selon le
poste : 93% en maternelle,
56% seulement pour les postes de
direction. Ultime
différence : 53% des enseignants
sont professeurs des
écoles, les autres sont
instituteurs. (au format PDF)
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0229.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
Primaire
Intégration des instituteurs
dans
le corps des professeurs
des écoles
Le B.O. du 12 septembre publie le
nombre
d'emplois ouverts sur
liste d'aptitude pour
l'intégration d'instituteurs
dans
le
corps des professeurs des
écoles.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/33/perso.htm
La science à partir de 3/4 ans
Haplosciences est une association qui a
pour but
d'éveiller aux sciences les
enfants. Son site propose de
nombreuses ressources adaptées
à un jeune public.
Ainsi la "petite encyclopédie
des
sciences" initie les
enfants à la flore, la faune, la
physique, l'astronomie.
Ils y trouvent des dossiers et des
jeux.
http://www.haplosciences.com
Une classe PAC crée des
vêtements avec
Castelbajac
C'est une classe PAC pas ordinaire. Des
élèves de
CM1 et CM2 de l'école
François Coppée de
Paris (15ème) ont appris
à
réaliser des
vêtements avec l'assistance du
couturier Jean-Charles de
Castelbajac. Une expérience
originale où les
élèves ont
rédigé des
poésies,
utilisé les maths en lien avec
leur projet. Pour leur
maîtresse "cela
créée une
appétence
scolaire extraordinaire et surtout du
savoir-être entre les
élèves, une attitude
différente envers
l'école".
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020616063733.qkpsv87j.html
Un séminaire pour La main
à la pâte
Du 26 octobre au 1er novembre, La Main
à la pâte
organisera une session de formation
destinée aux
enseignants du premier degré.
Ils
y rencontreront des
chercheurs qui aborderont avec eux des
thèmes
scientifiques comme la thérapie
génique, les OGM,
le pétrole, les robots, la
logique etc. Les places sont
limitées et les inscriptions
seront closes au 10
juillet.
http://www.inrp.fr/lamap/formatio
ns-colloques/graines5/
Télécole
Télécole est un programme
d'éducation
à l'image
télévisuelle
développé en classes
maternelles,
élémentaires et de
collège.
Télécole souhaite
développer le sens
critique des élèves et
installer des pratiques
méthodiques d'analyse de l'image
et des types de textes
télévisés. Le
programme se recoupe donc avec
les apprentissages de nombreuses
disciplines et prépare
l'enfant à l'utilisation d'une
grande
variété de ressources
documentaires. Le suivi du
programme montre non seulement que les
enfants jettent un regard
désacralisé sur la
télé mais aussi
une amélioration des
performances
en lecture.
http://crdp.ac-besancon.fr/cddp90
/Telecole/Telecole_fichiers/default.html
Littérature au cycle 3
Les nouveaux programmes du primaire
invitent les enseignants
à faire découvrir chaque
année une dizaine
de titres "choisis parmi ceux qui sont
répertoriés
dans la bibliographie publiée
avec les textes
d'application". Eduscol publie cette
liste. Près de 180
oeuvres sont retenues parmi lesquelles
30 contes, 35 albums, 70
romans, 21 recueils de poésie,
13
bandes dessinées
et 11 pièces de
théâtre.
http://www.eduscol.education.fr/D
0102/biblio.htm
Un dossier de la D.F. sur le primaire
La Documentation Française
publie
un dossier documentaire
sur l'enseignement du premier
degré. Outre des
données statistiques, il propose
une découverte des
structures et des enseignants du
primaire ainsi qu'un
aperçu des priorités
pédagogiques de ce
degré : maîtrise des
langages, enseignement des
langues, TICE. Pour chaque
thème,
la D.F. publie un court
état des lieux appuyé sur
de nombreux documents
téléchargeables.
http://www.ladocumentationfrancai
se.fr/dossier_polpublic/enseignement_prim
aire/index.shtml
La scolarisation des 2-3 ans en
question
Selon Le Monde du 27 juin, la
scolarisation des enfants de 2-3
ans pose problème. D'abord du
fait du mini-baby boom de
ces dernières années qui
se traduit par un afflux
d'enfants que les académies ont
bien du mal à
gérer. D'autre part,
l'intérêt
pédagogique de cette
entré
à l'école
est mise en question. Ainsi Alain
Bentolila, linguiste, estime
que "En scolarisant (l'enfant) au
milieu
d'autres enfants du
même âge, on choisit la
pire
des méthodes :
aucun autre écolier ne va lui
donner un stock de
vocabulaire plus riche que le sien".
http://www.lemonde.fr/article/0,5
987,3226--282550-,00.html
Concours externe de professeurs des
écoles
Le B.O. du 18 juillet 2002 publie un
arrêté
modifiant les épreuves du
concours externe de recrutement
de professeurs des écoles. Les
épreuves
d'admissibilité comprennent une
épreuve de
français et une de
mathématiques. Les
épreuves d'admission se
composent
de 4 parties : entretien
préprofessionnel, oral de
sciences et technologie ou
histoire et géographie,
épreuve en langue
étrangère ou
régionale ou en arts
plastiques
ou en musique et enfin épreuve
d'EPS.
http://www.education.gouv.fr/bote
xte/bo020718/MENP0201083A.htm
Ouverture sur le statut des
directeurs
X. Darcos a indiqué qu'il
souhaitait arriver à un
accord sur le statut des directeurs
d'école d'ici la fin
de l'année. Il souhaite associer
les maires à ce
débat pour "trouver un statut
juridique aux
écoles".
http://actu.voila.fr/Depeche/depe
che_emploi_020717163944.b5anp9gd.html
Primaire Dépêche AFP
Voila
L'INC sélectionne des sites
sûrs
Dans un rapport publié en ligne,
l'Institut National de la
Consommation recense des sites
"sûrs" pour les enfants de 6
à 11 ans. Un travail
intéressant puisque
l'équipe de l'INC a
cherché à
définir
des critères objectifs de
"sûreté" pour ces
sites. Mais l'absence de pornographie
ou
d'exploitation
commerciale suffit-elle à
qualifier un site pour enfants ?
On peut en douter en voyant la
sélection inégale
opérée par l'INC. Il est
plus difficile
d'évaluer les qualités
pédagogiques des
sites Internet. L'INC observe pourtant
que "le réseau
de sites Internet pour l'enseignant et
ses élèves
de l'école primaire est
aujourd'hui bien
organisé" et qu'il est
sûr.
Voilà qui
fera plaisir à Cartables,
Sitinstit et L'encrier.
http://www.inc60.fr/images_public
ations/rapport_complet.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
http://www.cafepedagogique.net/do
ssiers/securite/editoter.php
Concours de professeur des
écoles
Un arrêté du 1er
août, publié au B.O.
du 5 septembre, modifie le
règlement des concours de
professeur des écoles.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/32/perso.htm
La semaine de 4 jours dans le
collimateur
Un quart des élèves du
primaire
bénéficie de la semaine
scolaire de 4 jours, une
innovation saluée en son temps
comme facilitant la vie
familiale et les activités
péri-éducatives.
Selon Libération du 29
août, un rapport de
l'Inspection générale
préconise le gel de ce
dispositif qui fatiguerait les
élèves et
s'accompagnerait d'un fort
absentéisme.
http://www.liberation.com/page.ph
p?Article=49750
Le "Journal de 6ème"
Une nouvelle édition, mise
à jour, du "journal de
6ème" est proposée en
téléchargement
sur le site du CNDP. Cette brochure
aide
les jeunes
élèves à organiser
leur travail au
collège.
http://www.cndp.fr/journal6e/
Le carrefour des IDD
Eduscol renouvelle son site sur les
Itinéraires de
découverte.
Présenté comme un
"carrefour"
pour l'enseignant débutant, le
nouveau site donne
accès à des ressources
bibliographiques ainsi
qu'à des signets. On y trouvera
un excellent recensement
de sites : présentation d'IDD,
outils pour se documenter
pour les élèves ou les
enseignants, et webographie
par discipline. Un autre chemin de ce
"carrefour" apporte des
idées concrètes pour
chaque thème. Enfin une
liste de discussion relie les
enseignants qui se lancent dans les
IDD. Une adresse à visiter !
http://www.eduscol.education.fr/D
0093/acc_id.htm
Le point sur le brevet
Le sujet est d'actualité !
Eduscol fait le point sur le
brevet : modalités d'attribution
du diplôme,
organisation, et enfin statistiques :
en
2001 777.518 candidats
se sont présentés,
604.914
ont été
reçus.
http://www.eduscol.education.fr/D
0071
La démocratie s'invite aux
"Journées citoyennes"
les 15 et 17 octobre
Ce sont de "vraies" élections
des
Conseils des
délégués pour la
vie lycéenne que le
ministère veut organiser
à
la prochaine
rentrée. Pour cela, une note de
service établit
deux "journées citoyennes" les
15
et 17 octobre 2002
durant lesquelles les
élèves voteront
(scrutin
à deux tours). Les
élèves devront
être
sensibilisés à ces
élections, par exemple
par un débat en cours d'ECJS. La
note de service
précise les droits des candidats
à diffuser une
profession de foi dans
l'établissement et donne des
consignes pour le déroulement du
vote.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/25/ensel.htm
Français, Physique, Sciences de
l'ingénieur Des
épreuves rénovées
pour le bac 2003
Le B.O. du 4 juillet publie les
modalités de trois
épreuves du bac 2003.
Une note décrit l'épreuve
de littérature du
bac série L. Elle s'articule en
deux parties, un
écrit et un oral de
contrôle. L'écrit de
deux
heures (coefficient 4) donne le choix
entre deux sujets
s'appuyant sur un texte
littéraire ou un document
iconographique accompagnés de
deux questions. Il est
évalué en fonction de la
connaissance des oeuvres
au programme et de la clarté des
propos.
Une autre note établit les
modalités de
l'épreuve de sciences physiques
et chimiques du bac S.
L'épreuve écrite
(coefficient 6 ou 8) inclut une
évaluation des capacités
expérimentales (4
points sur 20). Celle-ci sera faite
dans
le courant de
l'année scolaire à partir
de sujets nationaux.
Enfin, le même B.O. fixe la
nouvelle épreuve de
sciences de l'ingénieur en
série S. Elle se
déroule sur 7 heures, en deux
parties : une partie
écrite (coefficient 4) et une
"d'activités
pratiques" (coefficient 5).
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/27/ensel.htm
Les résultats du bac
Les académies ont rendu public
les résultats du
premier tour à partir du 5
juillet. Certaines ont fait
l'effort de mettre en ligne sur
Internet
les résultats
nominatifs. C'est le cas à
Amiens
et Orléans-Tours.
Ailleurs, le plus souvent, les
résultats sont accessibles
contre paiement sur Minitel 3614 ou
3615.
http://www.education.gouv.fr/sec/
baccalaureat/resultat.htm
http://zeus.ac-amiens.fr:9525/ser
vlet/SResultat#bookmark
http://www.ac-orleans-tours.fr/re
ctorat/examens/resultats.htm
Le bac
Les résultats officiels du bac
sont maintenant connus.
603.700 candidats se sont
présentés et 475.000
ont
été reçus, soit
78,8%. Le taux de
réussite est
légèrement en hausse en
séries générales
(80,3%) mais en baisse en
séries technologiques (77%) et
professionnelles (77,2%).
Au total 60,9% des jeunes sont
bacheliers, dont 32,4% dans les
séries générales.
Cette année encore,
on observe de forts contrastes entre
académies : Rennes
peut afficher 85,7% de reçus,
Créteil seulement
71,8%. Est-ce pour ces derniers que le
ministère ouvre des
pages spéciales ? "Sans le
baccalauréat, des
solutions existent " affirme le web
ministériel. Il
explique comment redoubler, se
réorienter ou se former en
alternance.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/baccalaureat.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
http://www.education.gouv.fr/sec/
baccalaureat/sans.htm
Le bac 2003
Quels textes réglementaires
définissent les
épreuves de la prochaine session
du bac ? EduScol s'y
prend à l'avance pour nous les
faire connaître
à travers un tableau clair mais
qui ne concerne que les
séries
générales.
http://www.eduscol.education.fr/D
0056/definitions_epreuves1.htm
De nouveaux programmes
décidés pendant les
vacances
Plusieurs arrêtés, parus
au
Journal Officiel du 7
août, annoncent de nouveaux
programmes qui paraîtront
dans le B.O. du 29 août. C'est le
cas pour le programme
d'Histoire-Géographie de
1ère et terminale des
séries générales,
du programme de S.V.T. en
terminale scientifique et des
programmes
de physique-chimie de
1ère et terminale des
séries SMS, STI et STL.
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201714A
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201719A
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201718A
- ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL [
Haut ]
Tout sur les horaires
Les réformes des
dernières
années ont
modifié profondément
l'organisation des horaires.
C'est un travail de clarification que
fait Eduscol en
présentant non seulement les
grilles pour les nouveaux
CAP, les BEP et les bacs pro mais aussi
les modalités
d'organisation : conditions de
dédoublement par niveau par
exemple.
http://www.eduscol.education.fr/D
0037/PPHAJ01.htm
Enseignement professionnel
Les programmes de CAP sont parus
Les nouveaux programmes de CAP sont
parus au B.O. hors
série n°5. Ils comprennent
l'E.C.J.S., les arts
appliqués, le français,
l'histoire-géographie, les maths
et sciences ainsi que la
vie sociale et professionnelle.
http://www.education.gouv.fr/bo/2
002/hs5/default.htm
Un reportage en L.P.
"Les élèves arrivent
souvent en filière
professionnelle avec une petite estime
de soi".
Libération du 1er juillet est
allé enquêter
sur les attentes des lycéens du
L.P. de Delle (Territoire
de Belfort). Une vision assez
désespérante qui
contraste avec le remontée
statistique des inscriptions en
L.P. Le quotidien interroge
Stéphane Beaud, auteur de "80%
au bac.. et après". Pour lui
"pourles jeunes, la voie
normale est devenue celle du
lycée général..
Du coup dans les lycées
professionnels, la
culpabilité de ceux qui n'ont
pas
réussi à
suivre des études longues est
plus forte". Pour le
sociologue, "on ne peut espérer
revaloriser le
lycée professionnel sans
revaloriser les salaires et les
conditions de travail des ouvriers".
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=39013
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=39015
Une année de perdue
"Tout ce petit monde se régale
du
spectacle
monté par les meneurs, les
soutient, ajoutant qui une
plaisanterie, qui un bruit, une
remarque
ou un éclat de
rire tonitruant. Ceux qui ont
tenté, quelques semaines en
début d'année, de
conserver leur chance de
poursuivre des études en
travaillant un minimum, y ont
ensuite renoncé". C'est le bilan
que dresse Richard
Moyon, professeur en BEP, dans un
courrier publié par
Libération du 3 août. Il
décrit longuement le
chahut, les provocations des
élèves, les
décrochages, l'abandon des
élèves
sérieux, bref, le
scénario
catastrophe d'une classe
qui coule. Une situation de souffrance
qu'il ne faudrait sans
doute pas généraliser
à toute une
filière.
http://www.liberation.fr/page.php
?Article=45557
Création du Bac pro vente
Le J.O. du 7 août publie
l'arrêté
créant le bac pro vente
(prospection - négociation
- suivi de clientèle) et fixant
les modalités de
préparation et de
délivrance. Le
règlement
d'examen est annoncé à
paraître au B.O. du 3
octobre.
http://www.legifrance.gouv.fr/cit
oyen/jorf_nor.ow?numjo=MENE0201760A
54 sites pour l'enseignement
professionnel
La sixième "Lettre de
l'enseignement technologique et
professionnel", publiée par le
CRDP de Besançon,
est parue. Elle propose 54 sites
intéressant
l'enseignement de la mécanique,
les automatismes,
l'informatique, l'électronique,
la productique et le
génie civil.
http://crdp.ac-besancon.fr/crts/l
ettretp1.htm
Bac et diplômes professionnels
Avec près de 90.000 bacheliers,
le bac professionnel
représente près d'un bac
sur cinq selon une
récente étude
ministérielle. Il
présente pourtant des traits
particuliers : les bacheliers
sont plus âgés (20 ans) et
originaires de milieux
plus modestes (ouvriers) que les
bacheliers
généraux. Enfin seulement
17% des bacheliers
professionnels poursuivent des
études
supérieures.
Six de ces bacs sont déjà
rénovés. Le
site Eduscol publie la liste
complète des diplômes
professionnels rénovés
pour lesquels
l'entrée en formation est
prévue à la
rentrée 2002.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dp
d/ni0237.pdf
http://www.adobe.fr/products/acro
bat/readstep.html
http://www.eduscol.education.fr/D
0006/listediplomes.htm
Le P.P.C.P.
Le Projet pluridisciplinaire à
caractère
professionnel se situe dans la
même filiation
pédagogique que l'IDD du
collège ou le TPE des
lycées généraux.
Ce
mini-site officiel en
présente les objectifs, les
caractéristiques ainsi
que les modalités de mise en
oeuvre. Les enseignants
trouveront également ici des
ressources nationales ou
académiques fort utiles pour
prendre courage et se
lancer.
http://www.eduscol.education.fr/D
0047
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