Informations Professionnelles (Café N° 60)
- A la Une : La loi d'orientation
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- Le Café
Édition du 15-03-2005 - François
Jarraud -
- A la
Une : La loi
d'orientation [
Haut ]Un dossier du Café
Que prévoit la Loi Fillon ? Quels sont
ses enjeux ? Le Café pédagogique met en
ligne un dossier documentaire qui mêle
sélection de ressources et analyses sur
les principaux enjeux de la loi
d'orientation de l'école. A lire en
ligne ou à télécharger.
http://www.cafepedagogique.net/dossiers/
loifillon/index.php
http://www.cafepedagogique.net/dossiers/
loifillon/loifillonaff.pdf
15 février : La loi Fillon à l'épreuve
de la manif
"Sur le bac, et seulement sur cette
question-là, nous ne passerons pas en
force". Le propos tient un peu du défi.
François Fillon a annoncé que le projet
de loi sur l'orientation de l'école
serait amendé de façon à ne pas inclure
la réforme du bac. Mais il maintient le
reste de son projet de loi. Les
organisations lycéennes, UNL et FIDL,
ainsi que le Snes appellent à manifester
mardi 15 février tandis que
l'intersyndicale (FSU, Unsa, Ferc-Cgt,
Sgen-Cfdt et Faen) demandent de
"poursuivre l'action" c'est-à-dire
d'obtenir le retrait du projet de loi
Fillon et le rétablissement des TPE en
terminale. La mobilisation sera de
toutes façons limitée : seules les
académies d'Ile-de-France et de Bordeaux
ne sont pas encore en vacances.
Dépêche AFP
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050213163550.mu9o54n8.html
19 février : Le texte définitif est prêt
Les députés ont maintenu les principales
dispositions de la loi Fillon.
L'Assemblée nationale a terminé le 19
février l'examen de la loi d'orientation
pour l'avenir de l'école. Du fait de la
procédure d'urgence, le texte ne
bénéficiera pas d'une seconde lecture et
devrait être adopté par l'Assemblée le 2
mars.
Les députés ont ajouté trois
dispositions. En premier lieu, l'article
15bis de la loi établit l'apprentissage
de la Marseillaise à l'école. Il s'agit
de favoriser "l'assimilation des
populations extérieures venues sur le
territoire national", une question
sérieuse qui mériterait peut-être des
élus du peuple une réponse un peu plus
complexe… Deuxième ajout :
l'enseignement du fait religieux : il
fera partie des obligations de l'Ecole.
Les députés ont estimé que sa place
actuelle dans les programmes est
insuffisante. Troisième apport : une
série de mesures qui privilégient
systématiquement l'apprentissage par
rapport à l'enseignement professionnel.
Les députés ont maintenu les principaux
points du texte. Le CIRE est simplement
rebaptisé "programme personnalisé de
réussite scolaire". Le brevet intègre
une épreuve d'EPS ("oubliée" dans le
texte précédent) et garde sa "note de
vie scolaire". L'article 16 garde
toujours la possibilité du contrôle
continu au bac. Il inclura une
évaluation du B2i. Sur le plan
professionnel, le projet de loi ouvre la
voie à la suppression des décharges
horaires (heures de première chaire, de
laboratoire, etc.) : "le fondement des
décharges spécifiques désormais non
justifiées devra être réexaminé". En
lycée, il prévoit la réduction des
horaires et la suppression de toutes les
heures dédoublées à l'exception des
langues en terminale.
Les revendications des grévistes et des
manifestants n'ont pas été entendues.
http://www.assemblee-nat.fr/12/dossiers/
ta-report/ecole.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/rea
dstep2.html
F. Fillon défend son texte
"Tout indique, jusqu’à preuve du
contraire, que le chemin tranquille et
consensuel de la réforme de l’École
n’existe malheureusement pas". Devant
l'Assemblée nationale; F. Fillon a
défendu son projet de loi en mettant en
avant son écoute des lycéens. "J'ai déjà
eu l'occasion de leur démontrer que je
n'étais pas insensible à leurs
interrogations. Sur la question des
options autour de laquelle certains
percevaient un risque pour les sciences
économiques et sociales, j'ai répondu
favorablement. Sur les points acquis
dans le cadre des TPE - qui, je le
rappelle, sont maintenus en 1 ère – j'ai
indiqué, qu’ils seront pris en compte
dans la notation du bac. Sur la réforme
du bac elle-même, j'ai dit que je
n’avancerai pas tant que les craintes et
les malentendus ne seraient pas
dissipés". Mais il donne la clé de son
projet. "Ce projet de loi est construit
autour d’un principe : celui de la
responsabilité. Responsabilité des
élèves, dont l’envie d’apprendre, le
sens de l’effort et le respect des
règles de la vie en commun doivent être
soutenus, reconnus et encouragés. C’est
le sens de la création des contrats
individuels de réussite éducative, de la
note de vie scolaire et de l’attribution
de bourses au mérite. Responsabilité si
importante des parents… Responsabilité
des enseignants, dont la liberté
pédagogique est inscrite dans la loi".
http://www.education.gouv.fr/actu/elemen
t.php?itemID=20052151240
La loi Fillon en urgence
Le gouvernement a déclaré l'urgence sur
le projet de loi d'orientation de
l'école. Une mesure mal accueillie par
les lycéens de la FIDL pour qui "c'est
une énorme peur qui les amène" à
déclarer l'urgence. La FIDL estime que
"ce n'est pas normal quand on parle
d'Ecole (de) passer en force pour éviter
les contestations". De son coté, le SE
Unsa s'interroge : "Le gouvernement
est-il si peu sûr de lui-même et de ses
arguments ? Se méfie-t-il à ce point de
la jeunesse de ce pays pour
court-circuiter ainsi la procédure
parlementaire ? Par cette décision, il
creuse lui-même le fossé avec la
communauté éducative, sans laquelle
aucune évolution réelle de l’Ecole n’est
pourtant possible".
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050216153522.3tlezlhv.html
Mobilisation annoncée le 10 mars
"Le monde de l’éducation est bien décidé
à aller maintenant plus loin. Le 10 mars,
où toute l’éducation est appelée à la
grève et à manifester, s’annonce comme
la prochaine grande étape de la
mobilisation pour l’abandon de la loi
Fillon et l’ouverture de véritables
négociations". La FSU n'est pas la seule
à manifester son opposition à la loi
Fillon. Les fédérations Faen, Ferc-CGT,
FSU, Sgen-CFDT, Unsa Éducation appellent
les personnels à manifester le 10 mars
"contre les suppressions de postes qui
compromettent l’avenir ; pour l’emploi
et les salaires ; pour un service public
d’Éducation qui assure véritablement la
réussite de tous, ce qui implique
l’ouverture de véritables négociations
pour une autre loi". Le SE-Unsa souligne
"le manque d’ambition" de la loi et
"les risques de dilution des IUFM dans
les universités". Les lycéens de l'UNL
et de la FIDL seront aussi dans les
cortèges. Quand aux parents de la FCPE,
ils annoncent une journée "écoles
mortes".
http://www.snes.edu/snesactu/article.php
3?id_article=1336
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article778
.html
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.
php?id=050302
10 mars : manifestations et grèves
Selon le ministère, l'Education
nationale a compté 41% de grévistes dans
le primaire, 40% en collège, 36% dans les
lycées et 31% en L.P. Des chiffres
contestés par les syndicats qui
annoncent 60%, 58% et 48%. Les cortèges,
auxquels participaient également de
nombreux salariés d'autres secteurs, ont
réuni entre 570.000 personnes (selon la
police) et 1.040.000 (selon les
syndicats). Ainsi Paris a vu défiler
entre 35.000 (police) et 150.000
(syndicats) personnes, Marseille de 20 à
100.000, Bordeaux de 35 à 50.000, Lille
de 14 à 25.000, Toulouse de 22 à 40.000,
Lyon, Rouen, Rennes et Clermont-Ferrand
entre 10.000 et 30.000.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050310180535.j0vk09c2.html
http://www.liberation.fr/page.php?Articl
e=281499
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050310134822.fl9b50pe.html
Réactions et déclarations
Pour Jean-Luc Villeneuve,
secrétaire-général du Sgen Cfdt,
interrogé par l'AFP, "(Le) projet de
loi… est en train de devenir un
non-événement. Nous demandons maintenant
un collectif budgétaire pour la rentrée
et le rétablissement immédiat des TPE en
terminale et là dessus, nous ne lâcherons
pas".
Pour Gérard Aschieri, secrétaire général
de la FSU, "le récent sondage selon
lequel une grande majorité d'enseignants
sont favorables à une réforme du système
mais pas à la sienne devrait faire
réfléchir (le gouvernement).
Le premier ministre est justement à
l'écoute : "On est attentifs aux
inquiétudes exprimées aujourd'hui". On
devrait savoir vendredi soir si de
nouvelles manifestations seront
organisées mardi 15 mars.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050310140854.obeummcg.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050310110835.xmoiah41.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050310174624.mee9pn1a.html
La manifestation de Paris
Le 10 mars : une photo du cortège
parisien, Boulevard de l'Hôpital, avec
30 secondes de fond sonore !
http://www.cafepedagogique.net/divers/ma
nif.php
14 mars : Sénat : révolution
conservatrice pour l'Ecole
Voulant passer d'une "logique de
répartition des moyens à une logique
d'efficacité et de résultats", le Sénat
engage une transformation profonde de
l'Ecole. La publication des rapports de
la commission des finances et de la
commission des affaires culturelles du
Sénat éclaire sur les amendements que la
haute assemblée souhaite apporter à la
loi d'orientation. Tous visent à faire
passer l'Ecole du statut d'institution à
celui de service.
Sur le plan social, les deux commissions
envisagent de mettre à la tête des
conseils d'administration des LT et LP
des "personnalités extérieures" comme si
n'importe qui pouvait devenir chef
d'établissement. Elles soutiennent la
nouvelle conception de l'aide
pédagogique qui prévoit qu'"aucun public
n'est ciblé de façon prioritaire : l'aide
est centrée sur l'élève, quel que soit
son établissement, et non plus sur une
zone géographique". Cette conception,
qui repose sur l'idée que l'élève et ses
parents sont seuls responsables de
l'échec scolaire annonce la remise en
question des Zep. Ce sont " les notions
de travail et de promotion par le mérite
qui sont la condition de la réussite
individuelle et du respect de l'égalité
des chances", une phrase qui annule tout
les apports des sociologues de
l'éducation. Logique avec elle-même, la
commission des affaires culturelles
supprime dans la loi un alinéa qui
demandait aux communes de répartir les
élèves entre les écoles avec un souci
d'équité. Les ghettos scolaires pourront
perdurer en toute légalité.
Sur le plan pédagogique, elles demandent
de payer les enseignants "au résultat" :
" L'évaluation des enseignants et des
équipes pédagogiques par les corps
d'inspection prend notamment en compte
les résultats des élèves dans
l'acquisition du socle commun". On
comprend qu'il vaudra mieux enseigner
dans le 6ème que dans le 93. Le Sénat
renforce également la "liberté
pédagogique" des enseignants en
déchargeant le conseil pédagogique
d'établissement de toute mission de
coordination. Ajoutons qu'il raye d'un
trait les efforts en faveur des langues
régionales. Nos sénateurs trouvent leur
inspiration dans Sauver les lettres et
Marc Le Bris et font profession
d'ignorer toute la recherche pédagogique
française et mondiale.
Le Sénat étudiera la loi d'orientation
et se prononcera sur les amendements
proposés par les rapporteurs du 15 au 17
mars.
http://www.senat.fr/dossierleg/pjl04-221
.html
http://www.senat.fr/rap/a04-239/a04-2391
.pdf
http://www.senat.fr/rap/l04-234/l04-2341
.pdf
Réactions
L'Appel des 14 pour une autre loi
"Nous dénonçons l’incapacité de l’actuel
projet de loi à transformer l’Ecole, à
lui donner une ambition à la hauteur des
défis éducatifs, politiques, économiques,
écologiques et sociaux que les citoyens
du XXIème siècle vont devoir affronter".
Quatorze organisations (Cemea, Crap,
Education & Devenir, Fcpe, Foeven, Gfen,
Icem Freinet, Ligue de l'enseignement,
Occe, Peep, Se-Unsa, Sgen-Cfdt, Snpden)
lancent un appel pour "une école où
chaque jeune pourra construire son
avenir". Il dénonce la ringardise
pédagogique "faire porter aux familles
et aux élèves la responsabilité de
l’échec est inacceptable. Permettre de
recourir au redoublement, chaque année,
dès le cours préparatoire, ne résoudra
ni la question de l’apprentissage
diversifié des élèves ni la question de
l’échec scolaire. Confondre, avec la
note de vie scolaire, sanction et
éducation, respect des règles et
engagement citoyen, est un retour en
arrière" ainsi que la sélection précoce
du projet Fillon. Et rappelle que "de
nombreuses pratiques innovantes, peu
valorisées par l’Education nationale,
fonctionnent avec succès dans des
écoles, des collèges et des lycées".
http://www.cahiers-pedagogiques.com/arti
cle.php3?id_article=1435
L'analyse du Sgen
"La genèse de cette future loi était
très pertinente. Pendant dix mois, plus
de 20 000 débats ont réuni des centaines
de milliers de personnes et la
commission, à la composition très
ouverte, présidée par Monsieur Thélot a
élaboré, après un travail très
important, un rapport salué par une très
grande partie de la communauté éducative.
Or, le projet de loi dont vous allez
débattre ignore ou dénature les
propositions ou suggestions tant des
débats nationaux que de la commission.
Ce n’est pas ainsi que l’on contribue à
réconcilier le citoyen avec la chose
publique". Le Sgen Cfdt fait connaître
son analyse du projet de loi Filllon aux
parlementaires. On relèvera par exemple
ce point. "Si l’on veut prévenir l’échec
dans les apprentissages, c’est en amont
qu’il faut concentrer les efforts et les
moyens - plutôt que dans des dispositifs
de soutien, autres que ponctuels ou
ciblés, or tout ce qui avait été
difficilement mis en place ces dernières
années pour restaurer le sens des
apprentissages et le goût d’apprendre,
favoriser des acquisitions en termes
d’autonomie intellectuelle a été mis à
mal, qu’il s’agisse des itinéraires de
découverte (IDD) en collège ou des
travaux personnels encadrés (TPE) en
lycée sans compter toutes les démarches
de projets, travaux en groupes,
activités culturelles, démarches
éducatives personnalisées que les
dispositions des lois de finances de ces
trois dernières années ont de fait
condamnées".
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article772
.html
http://www.snes.edu/snesactu/article.php
3?id_article=1308
Faut-il revoir le métier d'enseignant ?
" La redéfinition du service doit se
traduire par une réduction du nombre
d’heures de cours pour permettre la
prise en compte de tâches indispensables
à la réussite des élèves : coordination
de projets, tutorat, suivi
individualisé, relations avec les
parents et l’ensemble des partenaires de
l’École". C'est un des éléments de
réflexion qu'avance le Sgen dans sa
lecture critique du projet Fillon.
http://www.sgen-cfdt.org/actu/article770
.html
Pour H. Hamon une occasion de perdue
"François Fillon fait preuve d'une
méconnaissance ahurissante de la réalité
des établissements. Prenez les travaux
personnels encadrés, qu'il supprime en
terminale. Ces TPE sont une des rares
expériences pédagogiques qui a pris dans
les lycées. Les enseignants n'en
voulaient pas. Ils les ont découverts,
appréciés, et les élèves aussi. Les
supprimer pour réaliser des économies de
bouts de chandelle et pour obéir à une
idéologie réactionnaire révèle la
légèreté avec laquelle les questions
d'éducation sont traitées". Hervé Hamon,
membre du Haut Conseil d'Evaluation de
l'Ecole, justifie la mobilisation
lycéenne devant une loi "réactionnaire".
Pourtant il est favorable au contrôle
continu au bac et craint le blocage de
réformes nécessaires.
http://www.liberation.fr/page.php?Articl
e=274979
Copie à revoir pour 10 organisations
"Chaque année, 160 000 jeunes, en grande
majorité issus de familles défavorisées,
sortent du système éducatif sans
diplôme. Les auteurs de cette
déclaration attendent de l’Ecole qu’elle
n’aggrave pas les inégalités mais
trouvent les moyens de les
contrebalancer. L’une des voies pour y
parvenir est la mise en place d’un socle
commun de connaissances et de
compétences, base sur laquelle pourra se
construire une formation tout au long de
la vie réussie… Le projet qui sera
examiné à partir de mardi à l’Assemblée
nationale n’est pas à la hauteur de
l’ambition d’une école de la réussite
pour tous. Il doit, pour les
signataires, être profondément amendé".
Dix organisations, ATD Quart Monde, la
Fnars, la Ligue de l'enseignement, la
Fcpe, la CSF, la Cnafal, la Joc, le
MRJC, la Confédération étudiante et la
Cfdt appellent les députés à amender
largement le texte du projet de loi
Fillon. Ils demandent "de réels moyens"
pour les Zep, des pratiques pédagogiques
renouvelées, le développement de
nouvelles capacités : "le travail en
équipe, la gestion du temps, la
créativité", soit quelque chose qui
ressemble aux TPE.
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=
419
Impossible changement pour A. Giordan
" un peu de recul sur un passé récent
montrerait que le changement de l'école
ne se légifère pas... et que le
changement ne vient jamais d'en haut !"
André Giordan (Université de Genève)
n'est pas étonné des difficultés
rencontrées par le ministre à mener son
projet de loi. Pour lui, " Le changement
réussi est de l'ordre de l'informel et du
complexe. C'est une transformation du
regard qu'il s'agit de mettre en place
en premier. Le changement s'opère
d'autant mieux qu'il s'effectue
inconsciemment, un peu comme les
modifications du rythme cardiaque qui se
produisent à notre insu". Justement,
l'inconscient ne se pilote pas…
http://www.liberation.fr/page.php?Articl
e=275705
Le Socle commun est un cadeau
" Le socle commun, c'est au fond le
paquet cadeau qu'une société s'apprête à
faire à tous les malchanceux de l'égalité
des chances républicaine, dès lors
qu'elle a renoncé aux fondations d'une
école émancipatrice pour tous et
fraternelle". Pour Bruno Mattei, IUFM de
Lille, dans une tribune de Libération, le
socle commun semble s'opposer à l'idéal
de démocratisation.
http://www.liberation.fr/page.php?Articl
e=275703
Vu du PS
"L'éducation nationale doit avoir le
courage de rompre avec les méthodes
uniformes… pour encourager une logique
de soutien plus ciblée… Boutons
l'uniformité hors des classes. On
n'enseigne pas dans un collège
défavorisé d'Evry comme on professe dans
un établissement prestigieux du centre de
Paris". Dans Libération, Jean-Marc
Ayrault,président du groupe PS de
l'Assemblée nationale, esquisse un autre
projet pour l'Ecole.
Article de Libération
http://www.liberation.fr/page.php?Articl
e=275422
- Le système
scolaire [ Haut
]400 millions en moins pour l'Ecole
Un nouveau tour de vis budgétaire frappe
l'Ecole. Révélé par Le Figaro le 19
février, ce nouveau "gel" des dépenses
publiques affecte prioritairement
l'Ecole. Le budget de l'éducation
nationale est amputé de 827 millions. La
recherche perd 393 millions ce qui paraît
difficilement compatible avec les
engagements pris par l'Etat envers les
chercheurs. L'enseignement scolaire en
perd 280 et le supérieur 152.
L'Intérieur, la Justice et la loi de
programmation militaire sont préservés.
http://www.lefigaro.fr/eco-monde/2005021
9.FIG0126.html
La démission de la rectrice de Toulouse
" La raison de ma démission réside,
aujourd'hui, dans la difficulté de plus
en plus certaine à assurer une
continuité dans le discours pédagogique
que j'ai porté (...) et dans la capacité
à affirmer une cohérence entre des
ambitions affichées et des actes posés
concrètement". Par ces propos, rapportés
par Le Monde, la démission de Mme
Belloubet-Frier, rectrice de l'académie
de Toulouse, acte particulièrement rare
et courageux, met en cause directement
la politique ministérielle. Il est vrai
que si le récent rapport de l'inspection
générale sur l'académie saluait une
réussite pédagogique de l'académie, il
annonçait des temps difficiles : " Une
autre contrainte pesante qui risque
d’hypothéquer l’accomplissement d’un
objectif d’amélioration de l’efficacité
des apprentissages des élèves est liée
au poids du passé : il s’agit de
l’impératif d’un retour à l’équilibre
budgétaire dans un délai de trois ans,
ce qui requiert de résorber environ 550
emplois ETP (équivalent temps pleins).
Or, ces mesures risquent d’être
incompatibles avec un souci
d’aménagement du territoire". Un autre
motif a pu jouer dans cette démission.
En 2002, Mme Belloubet-Frier avait
rédigé un rapport sur la réforme des
lycées particulièrement ambitieux qui
misait sur la pédagogie de projet et
l'interdisciplinarité. " Les modes de
transmission des savoirs doivent
s'appuyer sur une approche moins
abstraite et déductive, plus inductive
et expérimentale, sur des pratiques et
des productions pluridisciplinaires".
Des choix aux antipodes du conservatisme
pédagogique impulsé par F. Fillon. Mme
Belloubet-Frier est remplacée par M.
Christian Merlin.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@
2-3226,36-400330,0.html
http://www.cafepedagogique.net/expresso/
index070205.php
http://www.cafepedagogique.net/disci/ped
ago/19.php
Mission "crise" au ministère
Le ministre a donné mission à Martine
Storti, inspectrice générale, " de faire
des propositions visant à doter le
ministère de l’éducation nationale, au
plan central et académique, d’un
dispositif et de procédures lui
permettant de contribuer, rapidement et
efficacement, à l’aide et l’appui
éducatifs, en situations de crise et de
post-crise". Cette mission fait suite au
rapport rédigé par Mme Storti sur
"l'éducation en situation d'urgence"
dont L'Expresso a rendu compte en
janvier. Cela devrait aider le ministère
à définir sa politique d'aide aux pays
touchés par le séisme en Asie.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/7/M
ENB0500294Y.htm
http://www.cafepedagogique.net/expresso/
index170105.php
32.000 profs feignants ?
"Le grand gaspillage" : c'est ce que
titre Le Figaro du 11 mars qui "révèle"
32.000 professeurs inutilisés, soit 1,5
milliards d'euros que le contribuable
pourrait économiser. L'article se réfère
au rapport annuel de la Cour des comptes
encore inédit. Il faut ajouter qu'il
tombe à point pour stigmatiser les
enseignants au moment où ils sont en
conflit avec leur ministre et où ils
dénoncent un manque de moyens. C'est
peut-être ce qui explique cette
publication hâtive. Car ces révélations
n'en sont pas. D'une part chaque année
la Cour des comptes dénonce la mauvaise
gestion de l'éducation nationale. Elle a
déjà dénoncé les années précédentes les
mêmes fautes de gestion. Mais le rapport
est traditionnellement publié début
avril; cette année il a 15 jours
d'avance… D'autre part un minime effort
d'analyse ramène à 1.900 postes le
nombre d'enseignants en surnombre. On
est loin des 32.000 ! La gestion
approximative de F. Fillon coûte quand
même près de 2.000 postes aux
contribuables. Dans les 32.000, la Cour
déplore les décharges statutaires
(heures de laboratoires, majoration BTS,
première chaire etc.) qui représentent
7.800 postes. Là-dessus F. Fillon
devrait la satisfaire : la loi
d'orientation prévoit leur suppression.
http://www.lefigaro.fr/france/20050311.F
IG0197.html
http://www.cafepedagogique.net/expresso/
index9e19-2.php?express=138
http://www.cafepedagogique.net/expresso/
index5681.php?express=137
Loi sur l'engagement éducatif
Le conseil des ministres a adopté un
projet de loi qui prévoit un statut
spécial pour les personnels pédagogiques
occasionnels des centres de vacances et
des centres de loisirs. " Cet
aménagement de la législation du travail
est justifié par l’intérêt social qui
s’attache à la préservation de ce
secteur d’activité ainsi que par la
situation des animateurs et directeurs
occasionnels, qui s’inscrivent dans une
logique d’engagement éducatif pour un
temps limité (inférieur à 80 jours par
an) et non de collaboration permanente
avec les organisateurs de centres".
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acte
urs/gouvernement/conseils_ministres_35/co
nseil_ministres_2_mars_455/volontariat_as
sociatif_engagement_educatif_52436.html
Un collège musulman à Marseille
Selon l'AFP, l'Union des organisations
islamiques de France (UOIF) annonce
l'ouverture d'un collège musulman privé
à la rentrée 2005 à Marseille. L'UOIF
souhaite que l'établissement passe sous
contrat avec l'Etat.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050228104536.ohldlghi.html
- Vie
professionnelle [
Haut ]Le malaise des enseignants existe
bien
Neuf enseignants sur dix perçoivent un
"malaise" dans la profession et 60% se
sentent personnellement concernés. C'est
là un des résultats d'une intéressante
enquête menée par le ministère auprès
d'un échantillon de 1000 enseignants. A
l'origine de ce malaise : les
difficultés du métier, la dégradation de
l'image des enseignants, le sentiment
d'impuissance face à l'idéal de réussite
des élèves. Certes 81% des professeurs
sont "satisfaits" du métier. Mais,
affirme cette étude, "la perception de
la difficulté grandit avec le
vieillissement". Parmi les motifs qui
rendent ce travail difficile sont
évoqués le comportement des élèves, la
difficulté de les faire progresser et la
"complexité des missions demandées à
l'enseignant". En conséquence, ils sont
généralement favorables à une prise en
compte de la difficulté d'exercer dans
des contextes difficiles sous forme de
points pour une mutation ou d'avancement
plus rapide.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/d
pd/ni/ni2005/ni0507.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/rea
dstep2.html
Indemnités
La revalorisation des traitements des
fonctionnaires entraîne celle des
indemnités : rémunération des études
dirigées, ISO, ISS ZEP, activités
péri-éducatives etc. Le B.O. n°9 publie
le tableau des nouveaux taux.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/9/M
ENF0500371N.htm
Formation et conditions de travail en
Europe
Quels changements ont affectés les
enseignants européens ces 20 dernières
années ? La Commission européenne publie
une étude qui met en évidence quelques
évolutions générales des systèmes
éducatifs européens. La plupart des pays
de l'Union ont réformé la formation
initiale des enseignants (18 pays) en en
prolongeant la durée. L'étude dégage
également une tendance générale à la
hausse des salaires, à l'exception des
Pays-Bas et de l'Espagne. Mais
parallèlement de nouvelles exigences, en
matière de performances, de mérite, de
qualification, ont été prises en compte
dans le salaire. La plupart des états
doivent faire face à une pénurie
d'enseignants.
http://www.eurydice.org/Documents/CC_Ref
ormes/FR/KT3SRFR.pdf
Les vacataires, vaches à lait du système
"Les vacataires… ont-ils des droits ?..
Car si nous travaillons pour l'Education
nationale, en tant que vacataires, est-ce
raison ou folie de notre part ? Puisque
le système fait, ou croit faire,.. ce
qu'il veut de nous." Dans une lettre
ouverte à un recteur, un vacataire
expose sa situation : des conditions de
travail qui dérogent au Code du travail.
http://vacataire.free.fr/article.php3?id
_article=22
Epreuves du Capes perturbées
Du fait des grèves dans les transports
publics, une soixantaine de candidats
aux capes d'arts plastiques et de
musique sont arrivés trop tard au centre
d'examen d'Arcueil. Ils n'ont pas été
admis à composer.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp
loi_050310121208.fjw671q5.html
- La question de la
formation [ Haut
]L'intersyndicale et la réforme des IUFM
"Le projet de loi d’orientation propose
une modification de structure mais
ignore les contenus de la formation, la
rénovation des concours, la pré
professionnalisation et le nécessaire
allongement de la formation".
L'intersyndicale (Fsu, Unsa-Education,
Sgen-Cfdt) fait part de ses inquiétudes
sur la réforme des IUFM, un des éléments
de la loi Fillon. "Il est indispensable
que la formation des maîtres soit
universitaire et professionnelle. De ce
point de vue, les IUFM, même s'ils ne
sont pas exempts de tout défaut
demeurent les seuls lieux pensés et
construits en vue de cette articulation
théorie/pratique… Le projet de loi
d'orientation actuellement présenté à
l'assemblée nationale prévoit un
changement de la nature juridique des
IUFM par leur intégration dans les
universités. Mais aucune garantie n'est
donnée sur le maintien de l'identité des
IUFM".
http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.
php?id=050216a
Pétition pour la formation des
enseignants
" Les formateurs et chercheurs dont les
noms suivent entendent affirmer leur
opposition à l'ensemble du projet de loi
Fillon. Sur le volet de la formation des
enseignants, s'ils ne rejettent pas le
principe de l'intégration à
l'Université, ils refusent les modalités
prévues par le texte qui ne garantissent
pas aux IUFM les moyens de leur
autonomie (pédagogie, budget, emplois)
pour assurer une formation universitaire
professionnelle de qualité, à la hauteur
des enjeux du renouvellement massif des
enseignants. Ils s'inquiètent d'un
projet de cahier des charges qui
remettrait en cause d'une part, les
équilibres entre les stages dans les
établissements scolaires et la formation
et d'autre part, le travail en équipes
pluri-catégorielles. Les formateurs et
chercheurs redoutent dans le projet
Fillon une réduction masquée des moyens
de la formation des enseignants. Ils
exigent que les formateurs et chercheurs
soient associés à un véritable projet
d'amélioration de la formation des
maîtres". 273 formateurs ont déjà signé
ce texte en opposition au projet de loi
Fillon qui prévoit la perte de
l'autonomie des IUFM.
http://www.sauvons-les-iufm.net/
http://www.cafepedagogique.net/disci/art
icle/58.php
Semaine de la coopération à l'Ecole
Les 21.000 entreprises coopératives sont
présentes dans la vie de tous les jours
et dans tous les secteurs d'activité.
Elles font le pari de concilier
performance économique et performance
sociale. La Semaine de la coopération
vise à faire connaître le secteur
coopératif et à préparer les futurs
citoyens à la construction d'un monde
plus solidaire. C'est ce que les
écoliers, collégiens et lycéens peuvent
découvrir durant la "Semaine de la
coopération", du 21 au 26 mars. Des
documents pédagogiques sont mis à leur
disposition sur le site de la Semaine.
Mais les écoles et collège peuvent aussi
saisir l'occasion pour mettre en place un
conseil de coopérative, par exemple pour
gérer le foyer, ou prendre contact avec
les entreprises coopératives de leur
région.
http://www.semaine.coop/
La CCIP marie entreprise et orientation
Peut-on orienter sans impliquer les
entreprises ? Non affirme la Chambre de
commerce et d'industrie de Paris qui
publie un sondage d'opinion sur
l'orientation et propose 14 mesures pour
l'améliorer. L'enquête montre que "les
élèves sont sous-informés sur les
filières professionnelles" et
particulièrement sur l'apprentissage et
les débouché professionnelles, et que
"dans l'orientation des élèves, les
résultats scolaires sont privilégiés au
détriment des perspectives d'emploi". La
CCIP milite donc pour l'ouverture de
l'Ecole aux entreprises. Sous quelle
forme ? D'abord un stage obligatoire des
enseignants en entreprise : cette mesure
fait partie des amendements à la loi
Fillon qui ont été rejetés par la
commission des affaires culturelles.
Ensuite l'immersion des élèves en milieu
professionnel grâce à des correspondants
des entreprises dans les établissements
scolaires. La CCIP souhaite aussi que
l'éducation à l'orientation soit
inscrite à l'emploi du temps des élèves
et la généralisation de la pratique de
l'orientation concertée élève / parent /
professeur / chef d'établissement.
http://www.ccip.fr/index.asp?idmetapage=
126#press9
Liste d'aptitude prof des écoles
Au titre de 2005, 20.735 emplois de
professeurs des écoles seront pourvus
par listes d'aptitude et concours
internes. Le B.O. publie une note
précisant les conditions d'inscription
sur les listes ainsi que le barème.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/7/M
ENP0500203N.htm
Temps partiel
" Les personnels relevant d'un régime
d'obligations de service défini en
heures hebdomadaires qui exercent dans
les écoles du premier degré bénéficient
du travail à temps partiel soit en
accomplissant une durée hebdomadaire de
service, organisée dans un cadre
mensuel, égale à la moitié de la durée
des obligations de service définies pour
leur corps, soit en accomplissant un
service hebdomadaire réduit de deux
demi-journées par rapport à un service à
temps complet. Ils peuvent également
exercer selon une quotité de 80 % dans
un cadre annuel sous réserve de
l'intérêt du service" affirme un arrêté
publié au J.O. du 25 février.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnT
exteDeJorf?numjo=MENF0402899D
Travaux supplémentaires
Le B.O. n°7 publie le tableau des taux
de rémunération des travaux
supplémentaires effectués en dehors du
temps de service par les enseignants des
écoles : étude surveillée, surveillance,
etc.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/7/M
ENF0500193N.htm
Un nouveau forum sur Primlangues
Primlangues, le site officiel pour
l'apprentissage des langues à l'école
primaire, lance un nouveau forum sur
l'apprentissage des langues en cycle 3
avec les TIC. Le site propose dès
maintenant une bibliographie et invite
les enseignants à échanger sur ce sujet
du 28 février au 25 avril. Ils pourront
poser des questions à des experts : IPR,
inspecteurs d'académie, IEN, conseillers
pédagogiques.
http://www.primlangues.education.fr/php/
bibliographie.php#4
Instituteurs du privé
Le Journal Officiel publie un tableau
présentant la répartition du nombre de
postes d'instituteurs dans les
établissements privés sous contrat mis
en place en 2004-2005.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnT
exteDeJorf?numjo=MENF0500190A
Le TBI à l'école élémentaire
Pour P. Weber, école des Canetons de
Beaucourt, "c'est un vrai bonheur". Cet
enthousiasme salue l'arrivée d'un
tableau interactif (TBI). Il est utilisé
pour travailler avec des albums de
lecture, faire des calculs etc.
http://gbbeaucourt.nerim.net/tbi/tbipres
entation1.htm
Un projet d'ENT pour le primaire
EduScol présente le système
d'information de l'enseignement primaire
expérimenté actuellement par le
ministère.
http://eduscol.education.fr/D0202/
http://www.cafepedagogique.net/disci/ead
/59.php
http://www.cafepedagogique.net/disci/ead
/55.php
Un appel pour l'école maternelle
Les parents de la FCPE et les
enseignants du Se-Unsa, du Sgen, du
Snuipp et de l'Agiem publient un
communiqué commun où ils dénoncent le
recul de la scolarisation des enfants de
2-3 ans et les suppressions de postes.
"Le projet de loi d’orientation pour
l’avenir de l’école ne manifeste aucune
ambition ni pour l’école maternelle ni
pour la formation des enseignants
confirmant ainsi le recul amorcé… Nous
appelons l'ensemble de la communauté
éducative et les élus à défendre l'école
maternelle, sa place dans le système
éducatif, l’amélioration des conditions
de scolarisation des enfants, ce qui
contribue à leur garantir des chances
égales de réussite".
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=
425
Un livre sur l'école des Bourseaux
Ouverte en 1980, l'école ouverte des
Bourseaux, à Saint-Ouen-l'Aumône (95),
donne à voir un mode d'organisation
co-gestionnaire alliant travail en
équipe, répartition des enfants en
cycles multi-âge, perception de l'enfant
dans sa globalité et une forte attention
au travail en petits groupes. L'école
fait partie des "écoles différentes"
évoquées dans le dernier numéro du Café.
Un ouvrage collectif, publié par le CDDP
du Val d'Oise, évoque un quart de siècle
de pratiques "innovantes" au service des
élèves et d'un projet de société.
http://www.crdp.ac-versailles.fr/cddp95
http://www.inrp.fr/Acces/Innova/Savoirs_
nouveaux/Etudes_de_cas/Egalite_chances/Rf
rance_1_07.htm
http://www.cafepedagogique.net/disci/art
icle/59.php
Constituer les classes au primaire
On le sait : le fait d'appartenir à
telle classe plutôt qu'à telle autre
influe sur les résultats scolaires.
Christine Leroy-Audoin et Bruno Suchat
(Iredu) ont étudié la constitution des
classes dans les écoles. Ils analysent
le rôle du directeur et des enseignants
et mettent en évidence des pratiques
différentes mais aussi une
représentation commune."C’est clairement
la similitude des groupes d’élèves qui
est recherchée, qu’elle concerne un
équilibre des effectifs, des niveaux
scolaires ou des comportements dans la
classe, les « faveurs » accordées aux
cours multiples n’ayant d’autre fonction
que de rétablir cet équilibre mis en
péril par leur constitution
particulière. Si les conditions
d’enseignement ont été explicitement
évoquées par les directeurs, en
revanche, aucune mention aux élèves,
pourtant « au cœur du système », n’a
jamais été faite".
http://www.u-bourgogne.fr/upload/site_12
0/publications/2005/05004.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/rea
dstep2.html
Netecole
Netécole qui se définit comme "le
premier environnement numérique de
travail pour le primaire" a été présenté
publiquement le 15 février par les
sociétés Jériko, Itop et Microsoft. La
société Jériko, éditeur et distributeur
de produits éducatifs a conçu la partie
pédagogique de netécole, Itop y a
intégré son outil de gestion d'école
Geprim et Microsoft fournit les
solutions d'hébergement. NetÉcole "est
une solution intranet clef en main,
utilisable par tous (enseignants,
direction, gestionnaire, élèves,
parents...), sans formation préalable,
immédiatement opérationnelle, tant au
sein de l'école que dans un réseau
d'écoles ou dans les familles". Netécole
est actuellement testé dans trois écoles
de la ville d'Orsay et sera très
prochainement proposé à l'ensemble des
services éducatifs des municipalités.
http://www.netecole.fr
Option découverte professionnelle
Le J.O. du 25 février publie deux
arrêtés définissant les orientations
pédagogiques de l'option et du module de
découverte professionnelle en 3ème. Les
textes seront publiés au B.O. du 17
mars.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnT
exteDeJorf?numjo=MENE0500301A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnT
exteDeJorf?numjo=MENE0500302A
Prévenir le tabagisme
"C'est en France qu'on trouve la plus
grande proportion de jeunes fumeurs (en
Europe) (53 % des 15-24 ans). Les jeunes
Espagnols suivent à 45,8 % alors que la
Suède et le Portugal détiennent la plus
faible proportion de fumeurs dans cette
catégorie d'âge (21 % et 24,7 %
respectivement). Depuis 1999, on observe
une tendance à l'augmentation de la
prévalence tabagique chez les jeunes
filles" nous apprend l'Inpes. Pour
lutter contre ce fléau, l'Inpes a
réalisé le coffret "Libre comme l'air".
Il comprend un cédérom, des brochures,
un livret pédagogique ainsi que des
fiches d'animation et est envoyé sur
demande aux professionnels de collèges.
Une autre initiative mérite d'être
signalée : le concours "Classes Non
Fumeurs". Il propose à tous les collèges
de France et d'Algérie d'engager leurs
classes dans un combat contre le tabac :
elles doivent s'engager collectivement à
ne pas fumer pendant 6 mois. Un jeu
pédagogique aide les jeunes à comprendre
la loi Evin. Ceux qui maintiennent leur
engagement peuvent gagner de nombreux
lots.
http://www.inpes.sante.fr/70000/cp/05/cp
050304.htm
http://www.classesnonfumeurs.org/
Concours général
Le calendrier des épreuves de la
deuxième partie du Concours général est
paru au B.O. du 10 mars.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/10/
MENE0500367N.htm
La réussite en licence
Qui réussit et qui échoue en université
? Cette étude ministérielle apporte des
chiffres et des analyses. Elle montre
d'abord la sélectivité sociale des
filières : un quart des enfants
d'ouvriers s'inscrivent en sciences
humaines, 16% choisissent les langues,
10% les Staps. Ce sont souvent les
filières où les interruptions d'études
sont les plus fréquentes. Autre critère
d'échec ou de réussite, le bac
d'origine. Les titulaires du bac ES ont
plus de chances d'avoir la licence en un
an (73%) que les autres bacs. "Les
chances de succès sont beaucoup plus
faibles pour les lauréats d'un bac
technologique (52%) ou professionnel
(47%). Rappelons qu'il s'agit là de
réussite en licence : un important tri a
déjà été fait jusqu'au Deug. L'effet
établissement a aussi sa part : les taux
de réussite varient beaucoup d'une
université à l'autre.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/d
pd/dossiers/dossier161/dossier161.pdf
Bac dans les centres étrangers
Le B.O. du 17 février publie une note
sur l'organisation du bac dans les
centres étrangers : calendrier des
épreuves, composition des jurys.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/7/M
ENE0500097N.htm
Calendrier DECF, DPECF et DESCF
Le J.O. du 13 mars publie un arrêté
fixant les dates du calendrier
d'inscription et d'épreuves à ces
examens. La date limite d'inscription
est fixée au 18 avril 17 heures. Le J.O.
publie un tableau du calendrier des
différentes épreuves.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnT
exteDeJorf?numjo=MENS0500440A
- Enseignement
professionnel [
Haut ]Diplômes et chômage
Quels diplômes permettent de mieux
résister au risque du chômage ? De 2001
à 2003 la situation de l'emploi s'est
détériorée. Selon une étude du Céreq
portant sur les jeunes ayant quitté
l'Ecole en 2001, "les titulaires d'un
CAP ou d'un BEP et les diplômés d'un
deuxième cycle universitaire ont mieux
résisté que les autres jeunes" à
l'aggravation de la crise. Une
constatation qui ne remet pas en cause
la hiérarchie des diplômes mais qui
montre une meilleure insertion de
certains diplômés du professionnel.
http://www.cereq.fr/cereq/b214.pdf
CAP sertissage
Le B.O. du 10 mars publie l'arrêté du 9
février créant le CAP "sertissage en
haute joaillerie". Première session en
2006.
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/10/
MENE0500220A.htm
CAP petite enfance
Un arrêté publié le 11 mars définit le
CAP "petite enfance".
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnT
exteDeJorf?numjo=MENE0500401A
Agricole : Vers la décentralisation
"La décentralisation doit s'accompagner
d'une déconcentration parallèle des
services de l'Etat. Les élus locaux,
dotés de nouvelles compétences, doivent
pouvoir s'adresser à un représentant de
l'Etat, au niveau local, doté
d'attributions lui permettant d'engager
l'Etat sans en référer systématiquement
à l'échelon central. Si demain, les
Présidents de Conseils régionaux signent
avec les recteurs les conventions
annuelles de mise en œuvre du Plan
régional de développement des
formations, il faudra que les DRAF, en
tant qu'autorité académique pour
l'enseignement agricole, puissent les
signer. C'est de cette manière que nous
pourrons assurer la cohérence entre les
différents dispositifs de notre système
: la formation scolaire, la formation
par apprentissage et la formation
professionnelle continue…Vous le
constatez : ce contexte nous conduit
aujourd'hui à renforcer l'échelon
régional, si nous voulons que
l'enseignement agricole garde toute sa
place dans l'effort national de
formation". Le 7 mars, devant le Conseil
national de l'enseignement agricole, N.
Forissier, secrétaire d'Etat à
l'Agriculture, a annoncé un plan de
décentralisation de l'enseignement
agricole tout en affirmant son souci de
maintenir un "pilotage national".
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/lemi
nistere.lesecretairedetat.discoursdusecre
taire_a4561.html
Agricole : Préférence Formations
Avec "Préférence Formations"
l'enseignement agricole public se dote
d'une structure de formation à distance
efficace, riche de près de 70
dispositifs de FOAD, reposant sur des
valeurs humaines et pédagogiques et la
mutualisation. Le Café consacre un
dossier spécial à cette nouvelle
structure.
http://www.cafepedagogique.net/dossiers/
foad/index2.php
100.000 abonnés !
Le Café pédagogique vient de passer le
cap des 100.000 abonnés à ses éditions.
Un résultat qui témoigne de l'intérêt de
la communauté éducative pour les
questions pédagogiques et aussi, il faut
le souligner, de la large informatisation
du corps enseignant. Un autre chiffre
vient de tomber : la fréquentation du
site du Café continue à progresser avec
453.221 visiteurs uniques en février
2005. Merci de votre fidélité. Le Café
est fait par des profs en plein
exercice. Nous essaierons de continuer
l'aventure avec votre soutien.
http://www.cafepedagogique.net/divers/st
ats.php
Tous nos dossiers spéciaux
Dans chaque discipline, le Café
pédagogique publie des dossiers spéciaux
qui font le point à un moment donné sur
des thèmes importants. Vous y trouverez
les meilleurs sites pour traiter ces
sujets dans ces dossiers.
http://www.cafepedagogique.net/liens/ind
ex.php
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