Bibliographie (Café N° 64)
Édition du 02-07-2005 - François Jarraud - - A la Une : Enseigner les
SES entre savoirs et
pratiques - L'économie française "Trente-cinq ans. C’est l’âge
du baccalauréat de la série B, devenue
la filière E.S. en 1992. En juin 1969,
en effet, la première génération
d’élèves de la série B passait un
baccalauréat économique et social.
Trente-cinq ans. Encore jeunes, les
sciences économiques et sociales ont
cependant atteint l’âge d’une certaine
maturité et d’un certain épanouissement…
Il semble alors important à l’équipe de
formateurs de la filière SES de
l’I.U.F.M. d’Aix-Marseille de faire le
point sur cette discipline qui attire
aujourd’hui à la fois tant d’élèves et
de nombreuses critiques et remises en
cause". L'IUFM d'Aix – Marseille
consacre un numéro complet de sa revue,
Skholê, à la didactique des SES. "La croissance
mondiale a été encore plus rapide en
2004 qu’en 2003. Toutefois, le rebond de
l’activité a été contrasté selon les
zones : fort aux États-Unis (+4,4 %
après +3,0 %), au Japon (+2,6 % après
+1,4 %) et au Royaume-Uni (+3,1 % après
+2,2 %), hétérogène en zone euro (+1,8 %
après +0,5 %). Par ailleurs, la
croissance restait très forte en Asie et
en particulier en Chine (+9,5 %)… En zone
euro, le PIB a crû de 1,8 % après 0,5 %
en 2003. Au premier semestre, la zone
euro a tiré profit du dynamisme du
commerce mondial et d’une pause dans
l’appréciation de l’euro. La demande
intérieure s’est ressaisie de façon
inégale selon les pays". L'édition 2005
de "L'économie française" de l'Insee
permet de dresser un tableau complet de
la situation de la France. Cette année
trois thèmes font l'objet
d'approfondissements : les
délocalisations (voir L'Expresso du 6
juin), le marché du travail après 50 ans
et le passage en base 2000 des comptes
nationaux. "La France se caractérise par une
forte productivité par heure travaillée
et par un système de protection sociale
très élaboré, mais elle souffre
également d'un faible taux d'activité et
d'un chômage structurel élevé. Cette
performance médiocre du marché du
travail contribue à la persistance d'un
déficit budgétaire qui ne fait
qu'aggraver les pressions exercées par
le vieillissement de la population sur
les finances publiques. Le creusement de
la dette publique menace la soutenabilité
budgétaire. Il résulte en partie d'une
maîtrise insuffisante des dépenses
publiques, et du manque de compréhension
par l'opinion de la nécessité de
s'atteler à des questions de long terme
tout en respectant des objectifs à court
terme". Coïncidence : l'OCDE publie
également son "Etude économique de la
France 2005". L'organisation
internationale conseille des changements
de politique. " La forte protection de
l'emploi et le coût minimum élevé du
travail ont pour effet que l'emploi de
beaucoup de personnes peu qualifiées
entraîne des coûts supérieurs à leur
productivité malgré les allègements de
charges consentis sur les bas salaires.
La France devrait sensiblement atténuer
les contraintes inhérentes au contrat de
travail… l'ouverture seulement graduelle
des marchés dans les industries de
réseau, la protection de certaines
professions du secteur des services et
le manque de concurrence dans certains
secteurs du commerce de détail en France
réduisent le potentiel de croissance,
d'innovation et d'emploi. Les réformes
devraient viser à pondérer davantage le
bien-être des consommateurs, face à
l'opposition de certains groupes
défendant des intérêts particuliers". [ Haut ]Archives de la rubrique Bibliographie :Café n°1 - n°2 - n°3 - n°4 - n°5 - n°6 - n°7 - n°8 - n°9 - n°10 - n°11 - n°12 - n°13 - n°14 - n°15 - n°16 - n°17 - n°18 - n°19 - n°20 - n°21 - n°22 - n°23 - n°24 - n°25 - n°26 - n°27 - n°28 - n°29 - n°30 - n°31 - n°32 - n°33 - n°34 - n°35 - n°36 - n°37 - n°38 - n°39 - n°40 - n°41 - n°42 - n°43 - n°44 - n°45 - n°46 - n°47 - n°48 - n°49 - n°50 - n°51 - n°52 - n°53 - n°54 - n°55 - n°56 - n°57 - n°58 - n°59 - n°60 - n°61 - n°62 - n°63 - n°64 - n°65 - n°66 - n°67 - n°68 - n°69 - n°70 - n°71 - n°72 - n°73 - n°74 - n°75 - n°76 - n°77 - n°78 - |
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